SEPH SEPH 18 février 2011 10:59

N oublions pas que Monsieur Strauss-Kahn c’est  :

- la privatisation des banques publiques : le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit, le Crédit Lyonnais, le Crédit Foncier de France, le Groupe Caisse d’Epargne. Après le passage de Strauss-Kahn, il n’y a plus de secteur financier public.
Sous l’impulsion de Strauss-Kahn, le gouvernement Jospin a davantage privatisé que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France,

- la libéralisation du secteur de l’énergie : Strauss-Kahn, qui défend les négociations de l’OMC, soutient l’adhésion du gouvernement Jospin aux propositions européennes (Barcelone) qui vont permettre ensuite à la droite de privatiser EDF-GDF.

- c’est lui qui met en place le régime des stocks options avec plusieurs mesures favorables à cette manière de rémunérer les hauts-dirigeants d’entreprises

- c’est lui qui lance l’idée de fonds de pension « à la française »

- c’est lui qui pousse Jospin à renier les engagements pris par le PS devant les électeurs, en 1997 : défendre et renforcer les services publics, défendre Renault-Vilvoorde, poser quatre conditions pour le passage à l’euro.


Le FMI de Monsieur Strauss-Kahn poursuit ainsi 4 objectifs  :

diminuer les salaires des fonctionnaires, remplacer les retraites par répartition par un recours aux assurances privées, réduire les investissements dans la santé, l’éducation, la culture, vendre les services publics aux firmes transnationales, flexibiliser le marché du travail en démantelant le droit du travail, en favorisant les délocalisations et en rendant les licenciements plus faciles, augmenter les profits des firmes privées en multipliant les exonérations de cotisations sociales ou d’impôts et en gelant ou en réduisant les salaires.

En Résumé, Monsieur Strauss-Kahn :

A toujours côtoyé les grands banquiers et les hommes d’affaires.C’est un grand ami de ceux qui veulent chasser les palestiniens de Palestine (par exemple : pas un mot sur le massacre des 1200 palestiniens à GAZA par Israël en janvier 2009 dans le cadre de l’opération plomb durci).

Ainsi, la candidature de Monsieur Strauss-Kahn pose plusieurs problèmes  :
Le Président du FMI a été soutenu dès sa nomination par Sarkozy pour mener à l’échelle mondiale une politique ultralibérale, ce qu’il a accompli depuis lors. Ce Monsieur Strauss-Kahn pousse même le zèle jusqu’à prodiguer des recommandations de dégraissage des services publics pour la France.

Comment peut-on envisager qu’il puisse être un candidat d’opposition de gauche ?

Monsieur Strauss-Kahn doit faire campagne le plus tard possible et probablement le plus « discrètement » : comment pourrait-il proposer en France une alternative à sa politique au FMI ? L’idéal pour lui est d’être choisi comme candidat sur sa seule prétendue notoriété et non sur un programme confié aux tâcherons du PS en vue des législatives.

Enfin chacun sait depuis longtemps que Monsieur Strauss-Kahn pense chaque matin à ce qu’il peut faire pour Israël, je l’invite donc à briguer la responsabilité suprême dans cet Etat. Il pourra y appliquer sans restriction mentales ses convictions politiques et économiques.

CONCLUSION ; DSK EST LE CLONE DE SARKOZY.


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