goc goc 10 mars 2011 01:34

@ l’auteur
la problématique de la survie ou non d’une espèce nouvelle ne tient pas de son adaptabilité, mais plus simplement des lois physiques, et en particulier des lois de conservation de l’énergie

je m’explique
la nature est en équilibre énergétique, l’énergie consommé par les espèces (sous forme de nourriture et de respiration) se retrouve dans l’énergie générée par d’autres espèces, ou les mêmes (sous forme d’engrais, d’oxygène, d’herbe ou de viande). Et même le déplacement, gros consommateur d’énergie qui n’a pas de compensation énergétique, entre dans cet équilibre dans la mesure ou il permet le déplacement de sources d’énergie (par exemple la bête en tant que viande) et donc sa régulation. Donc une nouvelle espèce ne peut s’intégrer tel quelle, dans un cadre existant que s’il y a surplus d’énergie (de nourriture par exemple) , sinon cette espèce soit sera obligé de muter (en une espèce moins énergivore, donc souvent plus petite), soit disparaitra, soit fera disparaitre une autre espèce plus faible, et dans ce cas, ce sera forcement l’espèce la plus proche d’elle.
Maintenant il faut aussi prendre un autre point en considération, c’est que l’arrivée d’une nouvelle espèce augmentera la consommation d’énergie, mais aussi pourra apporter de l’énergie, ainsi une espèce qui serait autonome (du point de vue énergétique) aura moins de mal à s’intégrer a son nouveau milieu, pire même elle pourra favoriser l’espèce endémique voisine en apportant un surplus d’énergie spécifique aux deux espèces.

Donc Darwin avait tord et raison en même temps (et vous avec), une espèce proche sera soit favorisée, soit défavorisée, selon qu’elle consommera ou qu’elle apportera de l’énergie dans son nouveau milieu, et forcement les espèces les plus "touchées par cette nouvelle arrivée seront d’abords celle qui seront plus proches, c’est a dire celle qui auront un type d’énergie et un cycle énergétique, le plus semblable à la nouvelle espèce.

Ainsi une race de vache pourra s’intégrer a un nouvel environnement que s’il y a assez d’herbe pour elles et pour les autres races de vaches, et si ses bouses permettent à l’herbe de repousser.

Bien entendu cela n’est vrai que dans un environnement propre c’est à dire avant que l’homme n’apparaisse et ne vienne tout déséquilibrer.


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