velosolex velosolex 16 mars 2011 12:24

Vous maniez t les sophismes et les contre-vérités à la pelle.
 S’agit-’il là d’un billet humoristique ?
 L’idéologie atomique est du même tenant que son alter égo économique.
 Même quand survient la pire catastrophe , elle continue à émettre ses contre vérités.
Oser comparer les accidents automobiles et les morts dus à l’exploitation du charbon aux risques insensés liés aux centrales relèvent non pas de la supercherie, mais de la bouffonnerie.
Arrive un moment où l’on est désarmé devant tant de bêtise, et la pugnacité indécrotable de tant de docteurs Folamour...
Les morts liés à Tchernobyl ne seront jamais comptabilisés. La morbidité est cachée, les cancers mettent un certain temps à apparaitre. Du reste, et c’est le plus grave, les conséquences sont globales, affectent tous les pays, et pas seulement un bassin minier. Le vivant est menacé, les aberrations génétiques apparaissent, des territoires immenses deviennent interdits.
L’homme n’avait pas le droit de mettre cette épée de Damoclès au-dessus du vivant.
En voulant jouer aux apprentis sorciers, et en se mettant à l’égal des dieux, il est à craindre que le commissaire européen allemand à l’énergie n’est pas malheureusement raison quand il a parlé d’apocalypse.
Nous n’avons qu’une terre. Sa vie n’est pas menacée par ceux qui se télescopent en voiture le week-end ! . On ne peut pas se permettre par contre une catastrophe nucléaire tous les vingt ans.
Dans son idéologie, la centrale nucléaire est une perversion, à peu près de même acabit que la bombe du même nom. D’un seul coup elle conditionne la survie de l’homme à sa compétence à maitriser une technique. L’idée est déjà insupportable. Les faits sont accablants.
Le discours "Vous voulez vous éclairer à la bougie !" ne tient pas. On n’utilise pas un lance flamme pour allumer sa cigarette. Il fallait et il faut encore privilégier les solutions alternatives. Mais évidemment ça coince. Un état jacobin veut tout maitriser, et surtout garder en main le robinet à finances et à intérêt. Rien d’étonnant au fond, d’entendre ce discours réactionnaire, typique du centralisme hexagonal.
On voit là un fait d’histoire, plutôt qu’une réflexion, les valets reprenant les chaussures de leur maitre.
Mais j’ai bien peur qu’on soit dans une impasse ; Les conséquences de cette catastrophe semblent incommensurables : pollution des continent, déplacement des populations, accroissement vertigineux du prix des matières premières, de la nourriture....
Le démantèlement du parc sera une autre histoire. La frilosité pour fermer les vieilles centrales semblent lié au cout exorbitant, et à des technique non maitrisés. Pour mémoire, la centrale de Brennilis, en Bretagne, qui avait été construite de façon expérimentale, n’est toujours pas démantelée. Le processus a été maintes fois arrêté au vu des difficultés.
Bon, j’arrête. Inutile de chercher à convaincre les gens raisonnables.
Pour les autres, il n’y a rien à faire. Si ce ’n’est que de s’en garder.


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