who_cares (---.---.54.75) 24 avril 2006 16:56

Olivier Ray s’est déplacé hier sur le plateau de « tout le monde en parle » pour donner des explications. Il s’est littérallement fait lyncher par Fogiel qui - comme a son habitude - posait des questions dont il n’écoutait pas la réponse en coupant sans cesse les gens, appuyer par un Moati qui a beau jeu de se faire l’avocat des salariés mais qui n’en mène pas large lorsque Olivier Ray lui propose de redresser France Soir.

En écoutant un peu Olivier Ray , il a tout de même avancé les faits suivants :

1. Le journal actuel perd actuellement 800 000 Euros par mois

2. En disant que ce qui l’intéressait n’était pas « les buts des joueurs, mais les putes avec lesquelles ils sortaient », il a avoué qu’il y avait été un peu fort et qu’il l’avait joué provoc.

3. Le seul numéro du journal qui a pu sortir l’a été par un autre journal car les salarié actuel de france soir protestent contre le plan de redressement qui prévoit de garder 51 salariés seulement sur les 112 actuels.

4. Il affirme aussi que si c’est sa personalité qui pose problème, il est prêt à s’effacer pour laisser le conseil de rédaction dialoguer directemment avec le promoteur immobilier (sans pour autant sortir complètement de la partie et c’est normal : il a quand même mis son argent dans l’affaire)

Je préfère qu’un journal se « transforme en tabloïd » et continue à faire vivre 51 personnes/familles , plutôt que ce même journal disparaisse complètement et fasse 112 chômeurs de plus.

Enfin, cette « transformation en tabloïd » reste à prouver puisqu’aucun numéro n’a encore pu être publié « normalement ».

Il faut que les gens arrêtent de se lamenter et se bottent le cul pour bosser même si ça dépasse les 35 heures et même si tout ne se déroule pas forcément comme ils le veulent ( et si avoir un boulot était déjà un luxe ?). C’est peut-être ma récente expérience du chômage qui me conduit à penser ainsi.

Enfin, il n’y a pas de recette miracle pour redresser une entreprise car c’est de ça qu’il s’agit et c’est déjà courageux d’essayer.

Si on s’en tient au chiffre, la soixantaine d’emplois dont il est question me paraît autrement moins significatifs que les milliers d’emplois incertains de l’autre côté du Rhin chez Volkswagen.


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