Abou Antoun Abou Antoun 4 avril 2011 23:17

L’explosion de la centrale de Fukushima sera t-elle considérée par les historiens du futur comme le point de départ de l’immense et inéluctable crise majeure écologique, énergétique, alimentaire et démographique prévue par le célèbre rapport Meadows du « club de Rome » en 1972 ?
Certainement, et le seul paramètre sur lequel l’humanité peut influer c’est la natalité par la promotion de politiques anti-natalistes ou par l’abandon des politiques natalistes, dans le monde industrialisé d’abord puis dans le ’tiers’ monde par la suite, soit en prêchant par l’exemple soit en conditionnant l’aide au contrôle de la natalité.
Mais les dirigeants du monde occidental (France en tête) restent aveugles. Ils n’ont aucune conscience du problème, se réjouissant d’une natalité soutenue, encourageant cette natalité et souhaitant résoudre tous les problèmes par la fameuse croissance.
Nous allons donc vers une réduction ’forcée’ de la population, à base de pollution extrême, d’accidents technologiques et de famines. Tous les hommes voudront vivre et ils se battront pour les dernières ressources. Il est donc logique de voir les guerres venir encore noircir le tableau.
C’est crétin ! Notre maîtrise technologique aurait permis de faire vivre décemment, voir confortablement une population raisonnable (que l’on peut estimer par le calcul). Au lieu de cela nous allons vers un suicide collectif après avoir fait (déjà) disparaître un grand nombre d’espèces végétales et animales.
La vie est forte, elle reprendra le dessus. La vie a globalement déjà survécu à des extinctions massives et cela se reproduira encore. L’humanité et son règne n’aura été, dans l’histoire de la planète qu’une parenthèse. Les chercheurs d’une civilisation future non humaine, s’interrogeront peut-être sur les raisons de notre disparition, comme nous nous questionnons aujourd’hui sur celle des grands sauriens.


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