Aldous Romios 28 avril 2011 17:26

Non effectivement je ne parle pas d’un explosion de type bombe atomique.

Il s’agit d’une explosion due à un emballement de la réaction en chaine qui provoque la subite élévation de température du réacteur laquelle provoque la surpression de l’enceinte de confinement. Comme une cocotte minute, le confinement résiste jusqu’à ce que le couvercle cède brusquement comme un coup de canon.

Les matériaux sont alors projetés dans une gerbe verticale typique qu’on ne voit netemment dans l’explosion du n°3 et pas des les autres.

Le débat sur la façon de nommer ce type d’explosion est secondaire.

Explosion suite à une réaction nucléaire ?
Explosion due à la surpression d’un réacteur nucléaire en perdition ?

Les japonnais ont fait un dessin animé « pédagogique » dans lequel ils disent que le réacteur s’est chié dessus... C’est un tantinet minimisant.

Il ne s’agit en tous cas pas de la combustion de l’hydrogène.

C’est un accident de criticité même si la criticité a atteindre pour déclencher une bombe atomique n’est pas obtenue. Tout les réacteurs fonctionnent sur le principe de la réaction en chaine, ralentie et normalement maitrisée grâce à des ralentisseurs de neutrons appelé aussi modérateur (du graphite à Tchernobyl de l’eau à Fukushima).

En l’absence de modérateur (à sec), le réacteur de Fukushima 3 s’est emballé et la réaction en chaine n’a plus été contrôlée. La surpression provoquée par l’exes de chaleur a fait le reste, à moins que ce ne soit l’eau injectée trop tardivement pour moderer un réacteur déjà fondu.

Ce type d’incident de criticité s’est déjà produit à de très nombreuses reprises, comme à Los Alamos lors du projet Manhattan, irradiant à mort le physicien Harry Daghlian, ou à Mayak en URSS dans les années 50 suite à une erreur de manipulation.

En voici une liste :

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/accid_criticit.html

 


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