ddt99 ddt99 21 juin 2011 20:58

La grande erreur que font la plupart des gens est qu’ils confondent les faits et les preuves.

Je vais donner quatre exemples concrets :

C’est un fait que j’ai été poursuivi par le Maire UMP de ma Commune,

C’est un fait que j’ai été mis en examens suite à sa plainte,

Donc, si je me limite à ces deux faits, je serais coupable des actes qui me furent reprochés.

Non ! Puisque le non-lieu qui en a résulté est une preuve incontestable de mon innocence.

C’est un fait que j’ai été interné par arrêté préfectoral d’hospitalisation d’office,

Et si je me limite à ce fait, selon le préfet, je serais un malade mental,

Non ! Puisqu’un arrêt de la Cour administrative d’appel a annulé l’arrêté et le jugement de première instance, ce document est une preuve irréfutable que l’arrêté était irrégulier et illégal et le jugement rendu par le tribunal administratif était criminel, car il n’avait d’autre but que de protéger le préfet.

Sur les accusations pénales, c’est uniquement mon insistance à clamer mon innocence qui a conduit au non-lieu, avec bien sûr des preuves à l’appui de mes affirmations, qu’il serait trop long à développer ici.

Sur les affirmations préfectorales, c’est une démonstration comparative entre deux documents issus des services de l’État qui a changé le cours des choses, l’arrêté a été établi à 20 h 05 et le certificat à 20 h 10, cette différence d’heure fut la preuve irréfutable que c’était bien l’arrêté qui a influencé le certificat et non l’inverse, comme il est prévu par la Loi.

Je suis désolé de le dire, mais la motivation fournie par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Colonna ne prouve rien du tout, on dirait le réquisitoire d’un procureur de la République.


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