Rounga Roungalashinga 11 août 2011 15:49

Sur ce on est bien d’accord, mais vous faites de telles contorsions dialectiques pour avouer une chose évidente.

C’est justement que je remets droit une notion que monsieur Vidal a mise à l’envers en pratiquant des contorsions ahurissantes, selon cet article.

C’est quoi le présupposés « faux » ?

L’idée explicitement exprimée ici selon laquelle les femmes, l’opression qu’elles subissent toutes, forment une classe, ce qui est effectivement faux étant donné qu’une femme PDG ne peut décemment pas être considérée dans la même classe qu’une caissière. La catégorisation en classes sociales est donc un outil plus performant pour mener des luttes égalitaristes. Cela dit, je reconnais sans problème qu’au sein de ces classes un combat contre les inégalités salariales hommes/femmes est parfaitement légitime. Cependant, partir du principe que les femmes sont une classe essentialise l’analyse et la rend inefficace.

C’est quoi la conclusion absurde ?

Je l’ai déjà dit. Mais un exemple criant est le fait de se retenir de pleurer en public. Si c’est bien une stratégie de pouvoir de ne pas montrer ses faiblesses, alors la conclusion logique est que les femmes devraient apprendre elles aussi à retenir leurs larmes en public afin d’avoir accès à ce pouvoir. Or, l’auteur semble dire à l’inverse que les hommes devraient apprendre à pleurer !

Cela n’apporte aucune réponse concrète à la condition de la femme.

L’expression « la condition de la femme » n’a pas plus de sens que « la condition de l’homme ».

Citez-moi une seule phrase où figure dans mes propos le mot machisme.

C’était dans le commentaire de Bénédicte.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe