Commentaire de aldebaran
sur Divorce : pourquoi la garde alternée n'est pas une solution


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

aldebaran aldebaran 9 novembre 2007 23:36

@ l’auteur

Je suis peut-être obtus... mais j’ai beau vous relire pour la 4ème fois, je ne vois décidément pas en quoi consiste cette troisième voie. A moins qu’elle se borne à substituer au terme « droit de garde » celui de « devoir de garde » ? Et de l’assortir du remplacement de la pension alimentaire par des prestations sociales ?

Autrement dit confier à la collectivité la résolution d’un problème (financier) privé ? Pour déresponsabiliser, je ne vois pas de meilleure solution...

Père divorcé moi-même, j’ai tenu à avoir la responsabililté de mes enfants (oui, ce « droit de garde » smiley et l’ai obtenu.

M’a-t-on assez fait remarquer combien j’étais un cas rarissime ! en ajoutant que si peu de pères ont la garde de leurs enfants, c’est qu’ils le demandent peu...

Le plus étonnant restera qu’on m’aie si souvent demandé « mais comment tu fais ? ». Question qu’on ne posait guère aux femmes dans la même situation, comme si cela allait de soi. J’ai eu aussi l’occasion de constater qu’en milieu professionnel, les absences pour maladie d’un enfant sont moins bien tolérées aux pères qu’aux mères... Ca doit bien être le seul avantage de la condition féminine ! Mais passons...

Je savais parfaitement que le versement de la PA laissait peu de chose à mon ex-épouse, mais elle a su faire avec ce qu’elle avait. Si les cadeaux (et assimilés) qu’elle leur faisait étaient de ce fait modestes, je n’ai jamais laissé les enfants penser que cela signifiait qu’ils étaient négligés.

Au-delà de mon cas personnel, je crois que la PA est tout simplement une contribution aux charges de l’ « entretien » et l’éducation des enfants. C’est strictement matériel, et lui donner une autre signification est déformer l’objet de la PA.

Je suis bien conscient que cet aspect matériel (et bien d’autres choses encore ! dont souvent les enfants eux-mêmes) est souvent instrumentalisé pour régler des comptes entre ex-époux. Et je crains d’y avoir moi-même cédé parfois, malgré mes bonnes résolutions.

La seule bonne solution (pas de divorce du tout) étant par définition écartée, restent des moins mauvaises. Garde alternée ou droit de garde ne sont que des pis-aller, d’accord, mais je ne vois réellement pas ce qu’on pourrait imaginer de mieux.

Mais peut-être n’ai-je rien compris à votre troisième voie


Voir ce commentaire dans son contexte