Commentaire de Patrick Adam
sur Sanglot de l'homme blanc ou crachat de l'homme blessé...


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Patrick Adam Patrick Adam 13 octobre 2006 11:23

@ sed 10

« Outre les querelles de personnes » je tiens à vous dire que je n’ai jamais écrit que j’étais « fier » d’être Français. C’est un fait totalement indépendant de ma volonté et je ne peux le mettre à mon crédit. Je suis « heureux » de l’être. La fierté, si tant est que ce soit un sentiment que j’ai envie de sécréter, ne peut être rattachée qu’à une production personnelle qui me diférence des autres autres. Donc je ne suis pas « fier » d’être Français et je n’ai aucune envie de glorifier quoi que ce soit. comme je le disais sur un post adressé à Armand, j’aime bienl’histoire de la France qui est illustrée par une foultitude de personnages intéressants tant au plan humain qu’au plan politique. Le parcours politique de la France est souvent cité en exemple quand on veut comprendre comment se forme une nation.

Loin de moi l’idée ou l’envie de nier les zones d’ombre (et elles ont été nombreuses). Ce que je combats, c’est la propention à les mettre en avant aujourd’hui, pour répondre à des groupes de pressions aux intérêts larvés. Ce que je combats, c’est la rapacité avec laquelle de pseudo-intellectuels s’acharnent sur des lambeaux d’histoire, sans faire l’effort de les remettre en perspective. Mon appréciation de la présentation qui a été faite du film « Indigènes » par ses promoteurs va dans ce sens. De même que mon texte « Oublier Alger » qui n’a jamais été écrit pour nous enjoindre d’effacer une page de notre histoire, mais pour souligner qu’à partir du moment où deux communautés qui vivent ensemble s’affrontent quotidiennement sur un passé qui ne leur appartient plus, il est plus sage d’apprendre aux « héritiers de l’avenir » que sont les enfants à regarder en avant, plutôt qu’à vouloir les enraciner (parfois de force) dans un passé douloureux.

Patrick Adam


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