Commentaire de joelim
sur Affaire Mitterrand : la nouvelle relativité générale


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joelim joelim 12 octobre 2009 12:58

J’ai oublié de rédiger une des réponses (à insérer juste avant la conclusion :

Faux (réponse à : les internautes se déchaîneraient"). Les internautes ne font souvent que s’interroger de bonne foi. Dire d’eux qu’ils chassent est tenter de leur ôter le moyen d’expression démocratique qu’est la parole. C’est donc, factuellement, une attitude totalitaire. S’ils disent des choses erronées, il suffirait de répondre précisément à leurs objections, mais peut-être est-ce impossible d’où les procès d’intention multiples.

Ce n’est pas ce qu’à fait Mitterrand ou même Polanski qui est le plus grave. C’est la séquence de dénis de justice, d’amalgames trompeurs, et maintenant de dénis de formulation d’avis certes choquants mais mûris à partir d’informations cohérentes et non-contestées. Qui conteste que ce livre a été présenté par l’auteur comme particulièrement autobiographique ? Personne, à par l’auteur très récemment, qui ne pouvait guère faire autrement et qui est sur ce point aussi crédible qu’avec ses boxeurs de 40 ans.

Mais on parle de piloris, de loups, ces gens se croient au moyen-âge ma parole. Que du vent, d’ailleurs : s’il existe ce pilori, où donc est-il ? En quoi une expression imagée est-elle un argument ? 

Il paraît qu’évoquer ces choses de chasse est parfait pour clouer le bec aux gens. Ah bon ? On devrait taire des choses qui paraissent avérées, et que personne ne conteste précisément ? Et cela parce que tous les fantasmes possibles sont contestés pour occuper le terrain ?

La liberté d’expression, quand elle n’entre pas dans le cadre qu’ils se sont fixés, semble les révulser. D-é-s-o-l-é, comme dirait Bigard...

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