Commentaire de Jacquesp
sur Comment et jusqu'où dire « non » en famille ?


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Jacquesp 27 avril 2010 09:59

L’objet de l’enquête pose le problème de savoir si, jeune ou adulte, on a le droit d’exprimer ses convictions. Evidemment que oui, du moins en théorie. Car en pratique, on est confronté aux autres, plus ou moins agressifs, plus ou moins tolérants. Il est difficile de laisser quelqu’un s’exprimer sans que cela se transforme en agression pour ceux qui l’écoutent. C’est vrai en famille, c’est vrai entre amis, c’est vrai en société. Le point capital est de bien comprendre comment fonctionne une conviction : c’est une idée à laquelle vous tenez beaucoup au point que vous la prenez pour une vérité intangible. Le problème est que cette vérité intangible varie d’un individu à l’autre, voilà la source de toutes les tensions. Quelle est la solution acceptable pour permettre à chacun d’exprimer ses convictions ? D’abord de bien comprendre que les individus ont des vécus différents et ont donc des convictions différentes. Cela conduit tout naturellement à respecter les convictions de chacun et à comprendre que les convictions sont des vérités subjectives, liées à une personne (ou à un groupe de personnes). En aucun cas une conviction ne peut se présenter comme une Vérité Absolue ce qui est parfois très énervant.
Quand on a bien expliqué ce petit exposé, alors on peut exprimer ses convictions les plus fortes sans craindre de fâcher qui que ce soit. Par exemple en Mai 68, je me suis exprimé devant un parterre de professeurs en disant que l’Education Nationale , c’était de la merde. Tout le monde a rigolé, car à l’époque on avait pris l’habitude d’entendre tout et n’importe quoi, au nom de la liberté d’expression. Moi, j’étais heureux d’avoir pu exprimer ma conviction profonde car je pense que l’Education Nationale est la première responsable du génocide spirituel que l’on vit actuellement (burqa, adultère toléré par la loi, lois républicaines au-dessus des lois de Dieu, etc..). Ce qui est rassurant pour les autres, c’est que mes convictions se limitent à ma cafetière, donc il n’y a pas lieu d’en tenir compte.


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