Commentaire de jjwaDal
sur Climat : que ne savons-nous pas ?


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jjwaDal jjwaDal 2 août 2010 14:00

@Papyjacko (23h34)
Théoriquement par manque de GES et fonctionnement sinusoidal indépendant du thermostat.
Je m’explique : En supposant le soleil émettant globalement le même flux énergétique, la modulation principale du climat est dûe aux modifications de l’orbite de la Terre. Les périodes longues et chaudes sont dues à cela. On nous dit alors voir l’augmentation consécutive de la teneur en GES minoritaires (CO2 et CH4) et sauf épisode « boule de neige » on a documenté des teneurs maximales en CO2 de 15/20 fois dans l’air, pointant vers un réservoir finis de CO2 disponible dans l’hydrosphère. Les courbes de forçage étant logarythmiques qu’il y ait 5 ou 20 fois la teneur actuelle en CO2, l’écart est marginal pour le forçage imputable au CO2 seul. Vient ensuite en théorie orthodoxe la rétroaction plus ou moins grande de l’eau (ne pas
oublier le signe de celle-ci...).
Au moment où la chaleur était maximale les paramètres astronomiques avaient commencé à rafraichir la Terre depuis des milliers d’années (se souvenir du volant thermique considérable offert par les océans (« Joeletaxi » rappelle la théorie de la bouillote plus haut) et donc inévitablement avec un apport d’énergie sur le déclin dans la durée, les océans se refroidissent, le CO2 est capturé (CH4 photolysé depuis longtemps) et on revient en arrière.
L’absence de point de basculement dans le passé n’invalide que les valeurs les plus élevées d’une rétroaction positive de l’eau, mais la préoccupation vient d’un léger détail.
Dans ce schéma passé, à chaque fois que le CO2 s’est retrouvé massivement dans l’air, c’est (pour simplifier) que les paramètres astronomiques nous
conduisaient vers la prochaine glaciation. Il y avait une force de rappel naturelle en arrière, qui n’existe pas en ce moment.
On sait qu’il y eu divergence vers le bas (épisodes boules de neige), cassé comme on sait. Il y eu forcément des épisodes de volcanisme massif injectant d’énormes quantités de CO2 dans l’air et sans glaciation à l’horizon. Il n’y a pas eu divergence à la « Vénus », ce qui me semble indiquer que la rétroaction positive de l’eau (si elle existe) est faible.
Cela ne prouve hélas pas que nous n’allions pas vers des températures mondiales (naturellement plafonnée) mais divergeant sur un/deux siècles et pas simples à gérer. Au demeurant le GIEC ne dit pas explicitement qu’il est sûr à 90% que nous sommes dans ce cas de figure.
Il nous accuse du réchauffement, nuance. Après ce sont les simulations numérique qui plaident pour des scénarios préoccupants.


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