Commentaire de Senatus populusque (Courouve)
sur La Morale en Politique. L'ère des plagiats


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Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 30 avril 2012 10:00

« Le législateur ne doit pas constituer de pouvoirs qui ne s’équilibrent pas du fait de leur mélange. […] La totale liberté et l’indépendance à l’égard de toute autorité sont inférieures à une autorité que d’autres autorités limitent et mesurent. » Platon, Lois, III, 693b, 698b. 

Selon Brian Tierney (Religion, Law and the Growth of Constitutionnal Thought (1150-1650), Cambridge Université Press, 1982), la distinction de trois puissances, législative, judiciaire et exécutive, c’est-à-dire la séparation ou division des pouvoirs, remonterait au début du XIVe siècle, avec le dominicain Hervé de Nédellec  (/en.wikipedia.org/wiki/Hervaeus_Natalis" target="_blank">http://en.wikipedia.org/wiki/Hervaeus_Natalis)

« The legislative and executive powers come often to be separated. » John Locke, Second Treatise of Government [1689], XII, 144. 

« Les lois de Rome avaient sagement divisé la puissance publique en un grand nombre de magistratures, qui se soutenaient, s’arrêtaient et se tempéraient l’une l’autre. » Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, XI. 

« Il y a dans chaque État trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil. […] Dans la plupart des royaumes de l’Europe, le gouvernement est modéré, parce que le prince, qui a les deux premiers pouvoirs, laisse à ses sujets l’exercice du troisième. Chez les Turcs, où ces trois pouvoirs sont réunis sur la tête du sultan, il règne un affreux despotisme. » Montesquieu, De l’Esprit des lois, XI, 6. 


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