Intéressante remarque. C’est sûr que l’anglais a ce côté initiatique, nécessaire pour l’entrée dans le monde de la finance ou des multinationales. Ce qui pose la question du pourquoi, pourquoi apprenons-nous (plus ou moins) des langues étrangères ? les raisons sotn quand même plus larges que l’élitisme : tradition familiale (origines, multiculturalisme), simple goût, expatriation, carrière (ingénieurs, finance, pilotes, etc), et parfois tout simplement parce qu’on nous l’a imposé, comme l’anglais à l’école... Dans l’ensemble de la population, effectivement, on ne sent pas le besoin ni l’envie des langues étrangères malgré l’intense pression européenne.
L’espéranto lui, souffre à la fois du manque d’élitisme, de ne pas être dans les cercles du pouvoir politique et économique, mais aussi du manque de visibilité (méconnu de la plupart des gens), voire de la pure et simple désinformation, comme le site Inttranews vient d’en rapporter un aujourd’hui même, un groupe de lycéens à qui on a raconté des âneries sur l’espéranto, à l’occasion d’un débat sur la nécessité d’une lingua franca dans l’UE, débat organisé « en finale des débats citoyens en langue anglaise », bonjour l’objectivité !