Commentaire de eric
sur Ratonnade à Marseille ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

eric 30 septembre 2012 12:12

Les données du problème démentent votre analyse. Il y a dans les pays nouvellement européens et leurs voisins plus à l’est, une mine de main d’œuvre qualifiée et prête a beaucoup pour améliorer ses conditions de vie ; Ainsi, pour prendre la Russie, on assiste à nouveau à des départs de personnes jeunes et diplômées comme à la fin des années 90. Mais il en va de même en Bulgarie, en Roumanie. Du reste, légalement ou pas, ils viennent. Parlant russe, je suis très frappé par le nombre de russes que je rencontre a paris et en province et qui me racontent ce qu’ils font. Cela alors même qu’ils ne proviennent pas de la communauté européenne. Même dans ma région de montagne, il y a un collectif de gens originaires de la CEI assez fournit sur les deux cantons. Et je ne vous raconte pas à Paris. Mais si comme tous le monde ils recourent aux outils de la politique sociale française, ils ne constituent pas en tant que telle un public à aider.
Des grandes entreprises « synarchiques » n’ont vraisemblablement pas besoin d’une main d’œuvre d’origine tzigane, ne parlant pas la langue, à très bas niveau de formation et de qualification.
dans un pays ou le stock de capital fixe par emploi est particulièrement élevé à cause du cout du travail, le « système » n’a pas besoin d’importer de la main d’œuvre non qualifiée pour peser sur le prix du travail.
Une « synarchie » toute puissante qui laisserait s’établir un système ou l’état dépense 57% de la richesse produite serait bien inefficace.
En revanche, tous les services sociaux, associations, RESF, SOS racisme, etc...ont besoin de pauvres, de pauvres impuissants et « aidables » à merci à grand frais d’animateurs. Les migrants historiques sont en voie d’assimilation. Les Tziganes français, de plus en plus autonomes, refusent de plus en plus d’être « aidés ». Je pense qu’au cas précis, c’est « l’offre sociale » qui crée largement la demande, et non la demande de main d’œuvre qui crée le déplacement de roumains.


Voir ce commentaire dans son contexte