Commentaire de Onecinikiou
sur L'ultime carte de « Marianne » : le Front patriotique et populaire


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Onecinikiou 4 janvier 2014 06:28

Il n’y a qu’un seul problème dans l’énoncé de l’auteur : on n’a pas connu mieux que la période gaulliste de 58 a 68 pour incarner la République sociale, laïque, une et indivisible qu’il appelle de ses voeux, pour assurer l’indépendance nationale et la souveraineté populaire qu’il estime être nécessaire, pour organiser l’équilibre des puissances en matière géopolitique dont il pense qu’il serait souhaitable, sauf, sauf qu’il oublie complaisamment de dire et de rappeler que de Gaulle, lui aussi, eu à subir pendant ce laps de temps les accusations lancinantes de fasciste, que lui aussi fut amalgame a la bête immonde, et que, ironie et ruse de l’histoire, aujourd’hui c’est le Front national qui se rapproche le plus, incontestablement, politiquement, socio-économiquement, géo politiquement, de l’idéal gaulliste tel qu’il fut largement mis en application à cette époque.

Double contradiction insoluble pour l’auteur de cette analyse dont il aura beaucoup de mal à sortir, et qui équivaut à résoudre la quadrature du cercle, dans la mesure ou c’est essentiellement lui et ses coreligionnaires, dont ils sont les dignes héritiers, qui par le passe ont contribué à non pas seulement diaboliser, mais bien plus grave, renverser le pouvoir gaulliste pourtant garant ce qu’ils souhaiteraient voir remis au goût du jour.

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