Commentaire de vincem13
sur Valls à deux temps : « mon adversaire, c'est le monde de la finance », qu'il disait !


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vincem13 28 août 2014 02:13

J’écris cet article, dans l’espoir de réveiller quelques esprits bien trop endormis…

 

 

Je sais que je vais me faire bâcher par certains abrutis qui traînent sur ce site, eux et leurs réactions primaires et sans grand fondement au regard de la complexité des sujets qu’ils maîtrisent de façon plus qu’approximative... Les abrutis prendront ceci comme une attaque, tandis que ceux qui ont un tant soit peu de logique poursuivrons leur lecture...

 

Faisons un constat !

La France est en perdition : chômage massif, immobilisme politique, électoralisme paralysant, et culture de l’assistanat empreinte de culpabilité historique et institutionnelle (voire institutionnalisée), réglementation à outrance, d’une telle complexité que celui qui souhaite entreprendre, s’il n’est pas assidûment conseillé, se prendra les pieds dans le tapis, et finira par déposer le bilan (et donc ne créera pas d’emploi, voire en détruira).

 

Passons outre l’ensemble des sujets, diffus et annexes, qui occupent l’opinion publique au quotidien. Que faut-il à ce grand pays qu’est la France pour retrouver un semblant de croissance, ou à défaut de croissance, un semblant d’équilibre économique ?

 

Les remèdes sont relativement simples !

 

1/ Investissement

Dans un monde en perpétuelle évolution, où les avancées technologiques sont quotidiennes, le seul moyen de suivre le rythme est d’investir, à minima à hauteur de ce que font les autres pays.

Nous avons, encore à ce jour, la chance de faire partie, en France, des pays les plus riches du Monde. La dette est un faux problème, car elle se renouvelle ! Regardez ce qu’il se passe aux USA. Ils ont une dette colossale, et pourtant, ils continuent dans leur progression. Regardez des pays comme le Canada, ou bien plus près de nous, les pays Scandinaves.

Il y a indiscutablement une allégeance des nations aux investisseurs financiers. Pourtant il ne s’agit que d’un château de cartes qu’il serait facile de faire tomber. SAUF A ACCEPTER QUE LES NATIONS PUISSENT ETRE MOINS FORTES QUE LES INTÉRÊTS PRIVES. (Ceci étant à débattre par ailleurs, comme potentielle réalité violant la conscience des peuples, leur libre arbitre, et l’idée même de république et de démocratie - ceci étant un autre débat, bien qu’intimement lié)

 

L’investissement c’est le pari sur l’avenir, c’est suivre la tendance économique globale, c’est s’ouvrir au progrès !

 

Toutefois, j’en conviens, en période de récession, ou de croissance molle, l’investissement peut sembler hasardeux, voire dangereux. Se pose donc la question de l’endettement.

 

2/ Endettement

La dette n’est pas une mauvaise chose. Tout un chacun s’endette, pour un projet. Pour faire simple, un crédit immobilier pour une résidence principale, c’est de l’endettement. Est-ce mal ? 

Arrêtons de taper sur les banques, dont une part de l’activité sert à financer de vrais projets. A ceux qui bénéficient d’un crédit immobilier pour l’acquisition de leur résidence principale, je pose la question suivante : « Vous sentez-vous volés quand vous remboursez votre emprunt chaque mois ? » Et même si la réponse est OUI, auriez-vous préféré continuer à payer des loyers « à blanc » ?

L’endettement est loin d’être une mauvaise chose, il permet d’avancer, de libérer les énergies, les potentiels.

Toutefois, une part des projets n’aboutissent pas. Dans ce cas, le prêteur, souvent une banque, prend sa perte…

Prêter est une activité tout aussi risquée qu’entreprendre… il ne faut pas l’oublier !!

 

La Dette se doit donc d’être contractée pour de vrais projets, dont les retombées futures feront le bonheur de tous.

La Dette doit donc être contractée pour investir, et non pour palier à un déséquilibre du quotidien (par exemple : les dépenses d’un foyer excédant les revenus de ce même foyer)

 

3/ Le Cas Français

 

Malheureusement, les français qui contribuent au fonctionnement du système ne sont plus assez nombreux pour assurer l’équilibre des finances publiques. Je fais partie (et je ne m’en plains pas, et même en suis fier) des 10% les plus riches, qui contribuent à 70% des recettes fiscales !!!

 

Pourtant, au vu de mon salaire, 3000 euros nets, et celui de ma femme à 1500 euros nets, nous ne sommes pas richissimes, pour des trentenaires, et nous ne comptons pas nos heures de travail, dépassant largement les « sacro-saintes » 35 heures. Nous vivons certes confortablement, toutefois, ben que le total des impôts que nous payons ne nous permette pas de faire des excès (une semaine de vacances à l’étranger doit être murement réfléchie, et planifiée).

 

Un ami est parti pour le Canada, lui et sa femme ont trouvé un CDI, très bien payé, en moins d’une semaine !

Pourquoi en France ne sommes-nous pas capables d’offrir, à ceux, nombreux, qui veulent bosser, un job ?

Qu’allons-nous faire de nos jeunes, qui chaque année, entrent sur le marché du travail, en concurrence avec au moins 6 millions de demandeurs d’emploi, bien plus expérimentés, et ouverts à « casser le prix » pour simplement faire survivre leur famille ?

 

 

4/ Endettons-nous !

 

La France doit s’endetter, encore plus !

Elle doit financier ses projets, avec un volontariat dépassant les perspectives électoralistes.

La France, pays fondateur de l’Union Européenne, grande puissance économique, doit faire entendre une voix forte et souveraine, et assumer une politique de vraie relance.

 

Il faut simplifier l’entreprenariat, et l’avalanche des formalités qui inhibent les talents, créer un statut d’entreprise européenne, et sortir de la pression fiscale et règlementaire, qui n’a pour conséquence, à ce jour, qu’un immobilisme des acteurs économiques, trop incertains de ce que l’avenir leur réserve.

 

5/ Limitons les aides sociales

 

La France reste figée dans l’assistanat !

 

Nous somme exagérément dans un état de droit, et trop peu dans un état de devoirs.

 

Les aides sociales restent attribuées avec une largesse princière, qui certes est louable, mais dont le débordement en devient inepte.

 

Comment accepter, que rester sans emploi puisse être avantageux comparé à la reprise d’un emploi ?

Ce n‘est pas une majorité des cas, toutefois, de nombreuses personnes profitent du système, de ses effets de seuil, qui font que bien souvent, être assisté sans travail est plus facile que travailler tout court et payer des impôts.

 

 

Arrêtons l’hypocrisie ! Quitte à maintenir un système déséquilibré tel que nous le vivons, passons la TVA à 25%, et supprimons dans le même temps l’Impôt sur le Revenu ! Ainsi tout le monde paiera ce qu’il consomme !

 

Honnêtement, je suis scandalisé de voir que des familles « défavorisées » partent en vacances, subventionnées par les institutions, tandis que je lutte pour me payer un voyage en France, alors que je bosse 60 heures semaines et paye moult impôts ! …

 

Une autre ineptie est le droit aux allocations familiales, sans condition de ressources !!! Si tu as 2 gamins et gagnes 10k€ par mois, tu touches potentiellement autant que celui qui n’a rien…gaspillage d’argent public.

 

 

6/ J’abandonne !

 

Mort aux cons, de tout bord !

Je crains malheureusement que nous ne soyons pas sortis de l’auberge…


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