Commentaire de howahkan Hotah
sur Union européenne : la paix chimérique


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howahkan Hotah 17 septembre 2014 17:23

avant d’être à l’extérieur, ce que l’on appelle guerre à ses sources ailleurs bien sur, en remontant le cours de la rivière guerre, on va trouver le conflit entre groupes, pour de l’argent ou pour voler des biens, en continuant le voyage on rencontre des gens pour qui voler est préférable à travailler ,surtout que ils ne se satisfont pas d’un partage égal,car leur soif de posséder est terrible..

mais laissons en route ce qui est encore très loin de la racine du problème, vouloir posséder est une conséquence d’une cause....pèle mêle là on retrouve la peur de manquer , le désirs de sécurité .....mais là encore il reste du chemin ...peur de manquer et désir de sécurité concerne demain, le futur , y aurait il un programme en moi même qui envahie ainsi le futur ? oui c’est hélas le seul que nous connaissions, la pensée analytique ou « moi je » évalue le futur, tout le futur .....et là que voit elle cette pensée ? la mort.......

or si je ne rejette pas la naissance, par contre je rejette la mort, pourquoi ? parce que celle ci ne permets pas du tout de « me » laisser aller à mes projets de grandeur future, cette putain de FIN, me gâche absolument tout,alors que j’essaye de m’abandonner à mon occupation favorite qui est de rêver mon futur idéal...grandiose, fantastique ou « je » vais me réaliser, car apparemment vivre n’est pas suffisant ,enfin si je vis , je ne sais pas.

mais là ça n’est pas encore la racine,continuons si on peut , en envahissant le futur , je vais charger tous mes plans avec un désir morbide de continuité, si j’ai du plaisir cela doit continuer à jamais, à jamais...or la encore ce désirs suprême se heurte au mot fin....

or la pensée analytique ne connaît pas le mot fin, ni le mot rien...c’est d’ailleurs pour çà qu’elle a imaginé que dans ses calculs il fallait utiliser le zéro et l’infini, or il n’est pas impossible que quand la matière comme notre vie est concernée, il n’y ai pas de zéro ni d’infini,mais un début et une fin....mais c’est un autre sujet que je ne connais pas du tout,ceci était juste là un matin, ou un soir ou la nuit et puis je n’ai pas creusé, je n’ai pas d’intérêt pour cela..

Alors on en était à la continuité, je veux que les chose que j’aime continuent...ceci est issue de ce que l’on nomme la pensée, je l’appelle pensée analytique binaire...basée sur l’analyse du passé ,donc de sa propre mémoire appelée conscience , son travail consiste à projeter des « choses » dans le futur, des buts,...
la pensée analytique envahie le futur...c’est son domaine,ça va du futur très immédiat de quelques millisecondes jusqu’à ....l’éternité..ce processus d’analyse n’est pas équipé pour visualiser la fin, donc son analyse du futur n’a pas de fin..çà n’est pas du tout un problème pour les domaines pratiques, si je construis une maison , si je planifie un jardin, etc etc....mais déjà là ça va créer une frustration terrible ressentie et niée...demain m’angoisse ,comment serais je dans 40 ans , vivant mort.....ce cerveau analytique va progressivement se mettre à dérailler....

Mais le plus « grave » pour moi , enfin le plus handicapant aussi est ce que j’ai découvert comme d’autres pour moi même et qui est que notre cerveau est en partie éteint, une zone ne marche plus...comme elle s’est réveillée des fois je peux la mentionner et entre autre elle contient toute une flopée de désirs non conscient non réalisés , non conscient pour la pensée analytique ou « moi je » et hélas pour nous ces désirs sont supérieurs en puissance aux désirs superficiels que l’on pense avoir, on retrouve au niveau du cerveau, les vrais forces obscures qui dirigent la planète comme elles dirigent notre cerveau,

et de cela a moins d’ être éveillé , peu importe comment, un peu à cet inconscient qui se réveille de lui même ce qui implique que la partie du cerveau qui ne marche plus elle se réveille un peu bien sur, (inconscient pour la pensée analytique car en soi d’inconscient il n’y a pas).. je vais passer toute une vie sans ne jamais rien saisir de mes vrais motifs profonds qui me font faire ceci ou cela, bien sur la pensée analytique va analyser les info mémorisées qu’elle a ,et encore jamais la totalité des info car elle marche comme un radar, elle ne voit même pas la totalité de sa propre mémoire d’un seul coup,elle va toujours trouver des explications et pour moi même j’ai vu et vécu et vit des fois cette chose étonnante, dans le domaine psychologique l’analyse ne trouve jamais les vrais raisons profondes du « malheur » , de la souffrance, de la guerre et donc des problèmes, elle en trouve certes,mais ce ne sont pas du tout les bonnes racines des problèmes qu’elle trouve.......

ainsi il y a d’un coté des problèmes et de l’autre l’analyse qui cherche des solutions avec ses moyens mais qui ne sont pas reliées aux problèmes...

le problème demeure, en général la pseudo solution apporte plus de problèmes encore, alors depuis ma naissance je vais passer une vie à accumuler des problèmes dont je ne sais rien, et hélas ces problèmes non connus donc non résolus ont plus de poids sur mon comportement que ce que je perçois avec l’analyse consciente..

l’analyse ou « moi je » crée des problèmes qu’elle ne peut résoudre, une fois créés ces problèmes non résolus sont stockés hors de portée de l’analyse qui ne les connaît plus..là est une des source de la souffrance humaine jamais résolue...la somme de ces problèmes maintenant stockés dans une zone non consciente pour « moi je » appellent au secours car ils demandent à être résolus, je me demande sans le savoir si en plus la souffrance n’est pas aussi cet autre partie du cerveau qui sait résoudre tout cela qui émet un signal pour dire : laissez moi faire bon dieu ,c’est mon boulot je sais faire cela..

rien n’y fait ,désormais il y a moi et la souffrance, « moi » pense que la souffrance est un « objet » distinct de lui même, on est arrivé à la binarité du conflit entre moi et ma souffrance, moi et l’ennuie, moi et les autres.....

moi au travers de la pensée analytique qui pour moi ne peut fonctionner toute seule, a définitivement séparé la vie en deux, d’un coté il n’y a plus au final d’une déclinaison elle aussi morbide que « moi » et ce que je pense vouloir contre l’univers...contre les autres, les autres dont je me sers bien sur ou que je rejette..

cette binarité conflictuelle est à la base des guerres, tout ceci se passe dans un cerveau multiplié par 7 milliards..pourquoi conflictuel, parce que moi et la souffrance sont une seule et même chose.....
l’analyse ne peut comprendre cela, il faut le vivre, ce qui veut dire pour moi que l’autre partie du cerveau s’ouvre au moins un peu..
mais même la rien n’est perdu car la souffrance est un symptôme que ça ne va pas mais aussi un catalyseur......il faut laisser le catalyseur qu’est la souffrance entièrement libre...si cela est un fait, alors le catalyseur rempli son rôle et va alors par exemple remonter alors à la vraie racine d’un problème ou de pleins de problèmes, il s’agit ici de vision profonde (insight en anglais) et non plus de pensée,dans un tel moment je ne pense plus ..c’est plus profond..et la vision de la racine du problème dissous alors le problème qui est intégralement compris....la guerre commence entre moi et moi avant tout, entre moi et ma souffrance que je nie être moi même alors que c’est moi qui est souffrance.....
de fil en aiguille tout ceci aboutit à la guerre au dehors.....bon bref résumé d’un petit voyage disons intérieur..l’intérieur est aussi l’’extérieur ça veut dire quoi ?
que ni l’économie ni la politique ne vont arrêter la guerre, pas plus que des idéaux.

darwin s’est bien sur totalement trompé, notre passé animal n’ a rien à voir dans notre démence criminelle et violente, le problème est que une partie de notre cerveau ne marche plus du tout..hors cette partie sait vivre le non connu, elle ne hiérarchise pas, ne compare pas, ne classe pas, ne divise pas....tout devient alors intéressant comme cela n’arrive jamais à la pensée....on peut parler d’éveil alors et beaucoup plus oui beaucoup plus..comme certains j’en ai eu des « doses »..+ ou moins forte selon le moment alors je les dis ...de tels moments ne sont plus à la portée des mots et la joie que l’on connaît n’a rien à voir avec tout ceci, là ou la question du sens ne se pose plus car seul un cerveau qui souffre pose cette question....qui est encore une autre tentative de fuite de ce fait....

ainsi la guerre est la fuite de notre souffrance..que l’on nie farouchement bien sur....

tous responsables oui bien sur , à notre niveau....la culpabilité ne résout rien ,même si elle est avérée ,alors que reste t’ il ?

ceci n’est pas perçu...


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