Je ne suis pas d’accord avec vous.

J’ai eu de la sympathie pour le personnage pendant longtemps. Fils de prolo devenu un intellectuel qui n’appartient pas au sérail et taille sa route en dehors des chemins balisés (pas de carrière universitaire, université populaire de Caen, attachement à sa ville natale (université du goût), bouquins attachants qui le font vivre).

J’ai commencé à tiquer avec Freud : un ouvrage facile, mal fait, bêtement polémique sans fond. Celui sur Sartre à achevé le travail de déconsidération à son égard.

Onfray est devenu une bête médiatique du même acabit de ceux qu’il dénonçait. Il pond des bouquins comme une poule industrielle de plus en plus mauvais. Il est devenu aigri, empli de lui-même, un penseur pour médias pressés : des phrases choc, deux formules, une polémique à trois balles.

Il a perdu ce qui le rendait intéressant. Il est devenu un rouage du flux médiatique.

Comme le dit cet article trop verbeux et peu précis (c’est une lettre de désamour), il file un mauvais coton.