Commentaire de Layly Victor
sur Michel Onfray : La défaite de la pensée...


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Layly Victor Layly Victor 20 septembre 2015 11:06

@Pomme de Reinette

Si on m’avait demandé de parier pour savoir si les sionistes fanatiques allaient s’en prendre à Onfray, j’aurais mis le paquet. Bingo !
Ce n’est pas très dur. La position des sionistes fanatiques est tellement prévisible. Rien, pas même un poil de cul de mouche, ni dans la pensée, ni dans l’information, ni dans quelle que prise de position que ce soit, ne doit entraver le développement de la politique meurtrière d’Israël au proche Orient.
Ainsi, lorsque l’agent BHL a eu l’outrecuidance de profiter de l’émotion suscitée par l’utilisation médiatique de la mort tragique de ce malheureux petit garçon pour induire son adepte dévoué Hollande à violer l’espace aérien Syrien, il semble que ça n’ait pas plu à tout le monde et Onfray lui a aligné une paire de claques bien méritée. Bravo ! Il ne m’en faut pas plus.
Ce qui fait enrager les sionistes c’est que, malgré un système de presse totalement contrôlé par eux, il subsiste encore quelques individus qui n’ont pas été éliminés.

Je suis totalement ignorant en philosophie (à part la philosophie classique, les stoïciens, chantés dans les années 80 par Pirsigg, Descartes, Diderot, Nietszsche, Camus que l’on n’enseigne plus) et donc je n’ai aucun avis sur Onfray en tant que philosophe. J’ai beaucoup de mal à lire les philosophes contemporains (et qui sont une régression par rapport au modernisme). Pour moi, le dernier grand philosophe de notre histoire, c’est Robert Pirsigg (Zen and the art of motorcycle maintenance) : rapports indispensables entre la technologie, le progrès matériel, et le courage, l’honnêteté, la qualité. Avec en plus les grands espaces et l’évasion. Thèmes qui me paraissent beaucoup plus importants que les états d’âme des habitués du café de Flore ou de la closerie des lilas.
Malgré mon ignorance, si Onfray a en plus égratigné la statue du commandeur Freud, je lui tire mon chapeau. Il faudra qu’un jour quelqu’un règle son compte à cette enfilade de lieux communs et de conneries élevée à la dignité de « science », cette escroquerie planétaire qui est maintenue au pinacle par la terreur intellectuelle de toujours la même secte.

Il faut quand même rendre justice à Freud et à la psychanalyse ; les livres de psychanalyse sont d’excellents somnifères. Avant mon évasion de Paris il y a presque quarante ans, j’avais tenté de m’en instruire, pour ne pas avoir l’air idiot quand je sortais à St Germain des Prés. J’avais fait l’acquisition de quelque chose de bien lourd et roboratif, « le désir et la perversion », par Lacan himself. Une histoire de sexe, d’après ce que j’ai cru comprendre, car je n’ai jamais pu aller plus loin que la première page. Dès les premières lignes, je dormais comme un nouveau né. Honteux et confus de tant de paresse de ma part, culpabilisé, je sortais à St Germain des Prés en faisant attention de ne pas me faire remarquer.

Des années plus tard, Onfray me venge, en quelque sorte : il se fait remarquer et il dit merde à tous ces gros cons.



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