Commentaire de Hervé Hum
sur Finance : Le plus grand scandale de la Ve République continue !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 20 novembre 2015 09:16

@Spartagus

raisonnons à votre niveau intellectuel,

si un commercial vient vous voir et vous assure que la chaudière qu’il vend consommera deux fois moins qu’une autre mais qu’à l’usage, la qualité de construction de la chaudière fait que la consommation, au début deux fois moindre, finit par consommer trois fois plus, vous penserez de suite avoir été trompé.

Ferez vous alors toujours appel à votre responsabilité d’avoir signé un tel achat, ou bien dénoncerez vous le mensonge ?

Eh oui cher monsieur, la nature du conflit est ici, entre un vendeur sans scrupule qui laisse miroiter la poule aux oeufs d’or et un acheteur crédule qui veut y croire.

Or, le principe du commerce se fonde sur la sincérité, c’est à dire, présenter un produit avec ses faiblesses éventuelles et non prétendre qu’il ne présente aucune faiblesse.

Maintenant, ici, s’agissant de l’argent public, il est certains que les maires, sans scrupules eux mêmes, n’hésiteront pas à souscrire ce genre de prêt si le vendeur sait bien le rémunérer car finalement il n’est pas l’acheteur, mais un simple fondé de pouvoir. Mais dans ce cas là, cela fait simplement de l’élu en question un complice de la banque pour escroquer le contribuable. Vous pouvez bien arguer que le maire a bien été élu, mais encore vous faut t-il convaincre qu’il a été élu pour escroquer les électeurs. Dans le cas Balkany (entre autre !) vous avez raison, le contribuable est fautif collectivement et doit l’assumer puisque celui-ci a été réélu malgré toutes ses casseroles judiciaires, mais pour les autres, c’est contraire à l’intérêt évident des contribuables !

Bref, hors mis le cas des ripoux réélus (faisant de l’électeur le complice objectif de l’élu dans toutes ses malversations), il y a bien tromperie sur la marchandise faisant soit appel à la naîvete, soit à la complicité, mais, désolé, la responsabilité du contribuable n’est pas engagé, seule celle des élus et des services de la banque.


Voir ce commentaire dans son contexte