@marceau
Bonjour @Marceau. Je vous remercie pour les précisions historiques concernant le grave affaiblissement de l’empire romain d’Orient. Effectivement, les guerres coûtent cher. Ce qui entraînent des impôts que les populations finissent par ne plus accepter. La soldatesque commet parfois des « bavures ». Ce qui n’arrange rien. Quant à la corruption, elle était notoire (et par conséquent source d’injustice).
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J’ai bien aimé votre synthèse historique. Afin d’être complet, je rajouterai que « l’ex empire romain d’Occident » n’a pas pu (pour cause d’invasions et d’éclatement) et ensuite n’a pas voulu (par vengeance historique) lever le petit doigt pour défendre Constantinople (décombres du riche empire Byzantin).
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Une précision également importante : il n’y a pas eu d’écrits du temps de Mahomet. Mahomet ne savait ni lire ni écrire et n’a pas eu le temps de dicter une « constitution » finalisée. Sa vie a été interrompue de manière suspecte : en faisant une sieste dans le jardin après un bon repas. Il serait mort officiellement de « fièvre » (et non de poison...)
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A l’époque de Mahomet, c’est la mémorisation des textes qui était utilisée. Les écrits sont venus bien après (comme pour les évangiles chrétiennes). Et c’est là tout le problème, justement. Ce sont les divers écrits post-mortem qui ont ensuite fait l’objet de tri et de compilation. Ce travail a fait émerger plusieurs Corans différents. Ces variantes de Coran ont ensuite fait l’objet de sélection et d’élimination. Le 3eme Calife (Othman) n’a pas été le seul à participer au tri.
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La datation des textes est effectuée par le relevé historique des réunions, des conflits, des décisions prises et des destructions successives des variantes du Coran. La datation au carbone 14 a permis de repérer les plus anciennes variantes rescapées des destructions. Les plus anciens textes sont repérables aussi par l’absence de voyelles au début de l’arabe écrit (absence d’ailleurs source d’interprétations différentes de chacun de ces textes).
NB/ (l’extrait très symptomatique du Coran illustrant le début de cet article date du 3eme Califat).
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La guerre entre les musulmans n’a jamais cessé depuis. Une division qui a ensuite entrainé l’affaiblissement, la division puis l’effondrement du Califat. Le tout au profit de l’opportune colonisation européenne qui a suivi (avec le fameux tracé des frontières du 16 mai 1916, suite à l’accord secret franco-anglais Sykes-Picot).
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L’oumma a tout à gagner à ce que cette modernisation du texte se fasse pour tenter enfin sérieusement une unification progressive de l’Islam. Ou au moins d’en limiter les guerres et les actes meurtriers (qui tuent d’ailleurs bien plus de musulmans que de juifs ou de chrétiens).
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Nombre d’observateurs parlent légitimement d’utopie. je redis ce que j’ai souvent répété en réunion : Cette longue guerre civile musulmane doit cesser. Ce sera le renouveau de l’islam (l’Islam dit « supérieur », fraternel et pacifique) ou l’effondrement progressif car rongé de l’intérieur par le cancer des aveuglements, des haines et des violences intégristes.