Commentaire de bakerstreet
sur La violence psychologique n'est pas moins pire que la violence physique
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C’est un vaste continent qu’il est bien difficile de définir, entre causes objectives et ressenti personnel, plus ou moins sensitif. La violence qu’on ressent est en grande partie liée à celle exercée sur le corps social. On trouvait « normal » de « dresser » ses gosses il y a encore une génération ou deux, et sans faire évidemment l’apologie de la violence physique, quelque chose que j’ai en horreur, je pense que les enfants parvenaient à l’époque à amoindrir l’effet du passage à l’acte sur eux, dans le sens où ils n’étaient pas seuls, mais soumis à une loi générale. Nous sommes bien des individus grégaires. C’est ce sentiment de marginalisation, d’exception, qui est le plus déprimant, celui de ne plus faire partie du corps social, d’être hors système de compréhension, et par voix de conséquence, vous vient l’impression d’être un monstre, et un sentiment de honte vous accable..