Commentaire de Loatse
sur La violence psychologique n'est pas moins pire que la violence physique


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Loatse Loatse 20 février 2016 13:53
@Zip

Nous avons eu aussi en France nos années « noires » ou ce que vous décrivez (l’exploitation des enfants) était perçu comme « normale », la souffrance que cela induisait comme une fatalité...

Que peut on souhaiter à ces exploités si ce n’est la prise de conscience collective que non ce n’est pas normal et qu’il y a moyen, comme le firent nos mineurs, de mettre fin à cette situation quasi institutionnalisée...

Les premières traces historiques du travail des enfants remontent à 1572, époque à laquelle des enfants participent à l’exploitation minière dans les Vosges Saônoises.
Dès le 17ème siècle, les ramoneurs savoyards sont des enfants. 
La manufacture textile de Sedan emploie les enfants dès l’âge de sept ans. 
Dans la manufacture de Saint-Gobain, les enfants sont nombreux : quarante âgés de sept à douze ans en 1780 ; ils transportent les copeaux, les tuiles, la terre dans des paniers. 
Dans la région de Tourcoing, en 1790, sur 8.000 personnes employés dans la filature, 3.000 sont des enfants ; dans cette ville du peignage de la laine, il arrive que des enfants se noient
 dans les fosses où l’on lave la laine. 
Le règlement intérieur de la papeterie MONTGOLFIER à Annonay, en 1785, stipule que « parmi les ouvrages de la fabrication, il y en a où les enfants en très bas âge peuvent être occupés ; les pères et les mères auront soin d’y faire travailler leurs enfants ». 

Au début des années 1840, on aurait compté jusqu’à 143.000 enfants dans la grande industrie, dont 93.000 dans le seul secteur textile.
 

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