Commentaire de ouragan
sur Pastoralisme et biodiversité, un problème pour les écologistes


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ouragan ouragan 13 juin 2016 22:25

Le CNRS me communique un texte qui illustre bien mon article et la turpitude des écologistes :

À travers ses pratiques, les « perturbations » qu’il apporte, l’homme est qu’un élément, souvent déterminant, de la dynamique du système complexe auquel appartient la biodiversité. Il s’avère même très créatif (Hladik et al., 2002). De nombreux travaux montrent qu’un écosystème qui co-évolue avec l’homme depuis des siècles, ce qui est, à des degrés différents, le cas de presque tous les écosystèmes terrestres, ne devient pas plus divers ou plus durable parce que l’on retire les hommes. Au contraire il perd de sa biodiversité, devient plus sensible à la catastrophe, par exemple à l’incendie, et moins résilient en cas de perturbation. Un des exemples les plus spectaculaires est peut-être celui des parcs australiens de Kakadu et d’Uluru (Ayers rock) dans lesquels la mise en défens et l’expulsion des aborigènes a entraîné une réduction drastique de la biodiversité végétale et animale, jusqu’à ce que les responsables du parc redonnent, en 1980, la gestion du parc aux aborigènes qui y reprirent, avec succès, leur système de feux séquentiels.
 (Lewis, 1989). cf  Georges Rossi Professeur à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. georges.rossi.at.u-bordeaux3.fr,
et Véronique André Maître de conférences à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. v.andre.at.ades.cnrs.fr

J’avais aussi ça sur l’Australie : Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

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