mais une vérité historique et vérifiable nous dit que rien n’est éternel, que tout conflit a une fin.

 moui m’enfin, l’histoire nous a démontré que les conflits prenaient (momentanément) fin, lorsque le plus fort -ou le plus rapide - (en armes, en soldats, en munitions) éliminait le moins pourvu, en soldats, en armes en munitions)..

Quand aux religions, elles sont destinées à disparaître... Il ne peut, car c’est un non sens, y avoir de spiritualité institutionnalisée ou du moins pour un certain laps de temps dans le parcours de l’humanité.

ce à quoi nous assistons aujourd’hui, ce sont les derniers soubresauts de la bataille qui oppose l’esprit et la lettre...

L’homme a tellement peur de la liberté qu’il préfère se mettre sous le joug de ses semblables avides de pouvoir et de reconnaissance qui lui offrent comme sur un plateau un « prêt à vivre, prêt à penser »... en échange parfois de compensations dans ce monde ci (razzias, esclaves sexuelles, domination sur l’autre sexe) ou dans un « autre monde » (alcool à profusion, femmes, jeunes ephèbes...)

User de discernement ? interdit !

Examiner soi même, toutes écritures et retenir ce qui est bon ? interdit !

Interdit, interdit, interdit ! obligatoire, obligatoire, obligatoire !

Est ce cela la VIE ?

JE HAIS L HYPOCRISE ! celle qui consiste à dire qu’une toute puissante entité extérieure permet de battre son épouse si celle ci n’obeit pas plutôt que de reconnaitre qu’ il est plus facile de se défouler sur qui vous contredit quand il est plus faible physiquement que vous !

Ces fantômes en noir qui passent sous mon nez chaque jour et qui m’agacent je sais au fond de moi qu’ils sont l’expression visible de mes propres fantômes intérieurs, car je sais combien la liberté, l’usage de mon propre arbitre est douloureuse et pas encore pleinement acquise. car cela implique que ce sont mes erreurs, conséquences de mes propres choix d’ADULTE qui m’aident à évoluer et que je ne peux me déresponsabiliser de mes actes...

JE NE HAIS PAS pour autant l’homme qui s’agenouille 5 fois par jour voire plus, se meurtrisant la tête au passage, s’abandonnant au bon vouloir d’une entité sans visage.. (car j’ai été aussi ce perpétuel enfant soumis empli de crainte.)

et pourtant il lèverait la tête l’espace d’un instant, ce pieux homme, il le verrait le visage de dieu...

C’est le mien, le vôtre, celui de l’homme qui ne croit en rien, celui du saint et du voyou....

et qu’il est dur de l’aimer ce visage là....