Commentaire de Julien30
sur TPMP : du baiser volé au psychodrame féministe


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Julien30 Julien30 20 octobre 2016 12:13

@tashrin
Vous pensez vraiment que ce discours sur « les femmes s’habillent comme elles veulent » est responsable ? Quand elles se baladent dans la rue elles ne choisissent pas qui elles croisent, et certaines tenues, qui ne sont portées que pour attiser le désir ne venez pas me dire le contraire, sont susceptibles de déclencher des pulsions chez des obsédés et des détraqués qui si elles avaient été habillées autrement les auraient sans doute ignorées ou en tout cas auraient passé leur chemin. C’est comme ça, nier ce fait et reprocher à ceux qui le soulignent d’être misogyne ou autre est irresponsable et dangereux.

Par ailleurs confondre un baiser sur un sein que la « victime » elle-même a dédramatisé avec une agression réelle c’est tout mélanger et au final ça ne rend service à personne. Comme vous dites à propos du fait de plaire à tout le monde, si tout est une agression... C’est comme les campagnes qui parlent de harcèlement de rue à propos de tout et de rien, comme pour les « regards insistants », il faudrait déjà que les gens qui pondent ce genre de truc regardent dans un dictionnaire le sens des mots qu’ils emploient. On est dans la victimisation à outrance des femmes en même temps qu’une diabolisation des hommes. Le genre de mentalité qui amène certaines féministes à souhaiter que les hommes baissent le regard quand ils croisent une femme, car pour elles le regard d’un homme c’est déjà une agression potentielle. J’ai même discuté avec une femme sur un forum qui disait avoir était pris de panique en sentant qu’un homme la touchait dans le métro, elle a réalisé ensuite que c’était juste parce que la rame était bondée et que le gars ne pouvait pas faire autrement mais elle était après coup satisfaite d’avoir réagi comme cela car cela montrait qu’elle était en alerte. 
On en est là avec le féminisme aujourd’hui, à créer un climat de psychose et de défiance permanent, avec d’un côté les hommes coupables par principe, présenté tous en prédateurs potentiels, et les femmes elles toujours en victimes innocentes et irresponsables quoiqu’elles fassent, tout ça est grotesque, c’est là qu’est la misogynie, sans parler bien sûr de la misandrie crasse qui alimente ce genre de discours.

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