Commentaire de Christian Labrune
sur Pour la direction du Parti communiste français, les présidentielles sont perdues. Restent les législatives


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Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2016 13:52

Ce qui va tuer le PCF, ce qui le blesse déjà et lui ouvre les veines, ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon : c’est le renoncement de fait de ce parti à ce qu’il fut et qui était enthousiasmant

à l’auteur

Ah la nostalgie ! Comme je vous comprends ! Pensez : je suis assez vieux, hélas, pour avoir entendu la douce voix de Maurice Thorez qu’un salaud de réactionnaire qui s’appelait François Mauriac osait comparer à celle de Philomèle (nom poétique du rossignol). Et Jeannette Thorez Vermeersch, qui lui survécut si longtemps, est désormais auprès de lui au Père-Lachaise. Je ne passe jamais dans cette allée et devant ces tombeaux des glorieux membres staliniens de ce beau parti sans verser quelques larmes.
 Je revois souvent le film officiel des obsèques de Joseph Staline, en 1953, et je pleure encore plus qu’en lisant la très belle ode au camarade Staline de notre immense poète Paul Eluard.
Mais c’est comme ça, on n’y peut rien. Je ne suis pas Bossuet, hélas, pour esquisser l’oraison funèbre qui serait due à de si grands morts. Sic transit gloria mundi !

C’était mon dernier kleenex, il ne faut pas que j’oublie d’en acheter au tabac, en même temps que des cigares.


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