Commentaire de Elliot
sur Pour la direction du Parti communiste français, les présidentielles sont perdues. Restent les législatives


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Elliot Elliot 21 octobre 2016 17:44

Le PCF a encore un pouvoir de nuisance, il pourrait empêcher Mélenchon d’atteindre les 500 signatures requises pour avaliser sa candidature mais il a perdu toute sa force d’attraction, il l’a plus précisément galvaudée.

Je ne suis même pas certain que dans la lutte des places qui succédera à un désastre des présidentielles annoncé et où les Socialistes reviendront au parlement en portion congrue voire congruissime, il y aura encore de l’espace pour d’éventuels députés communistes, sinon l’un ou l’autre pithécanthrope rescapé de la grande lessive.
Surtout si, par leur attitude, ils ont sabordé la candidature de Mélenchon : ceux pour qui il représente l’alternative ne le leur pardonneront pas. 

Malgré le soutien d’un appareil qui reste significatif, je ne suis même pas certain qu’un candidat communiste obtiendrait un score supérieur à celui d’un Poutou ou d’une Nathalie Arthaud bien moins bien lotis en matière de structures d’appui.

Ce serait l’affront suprême.

En grande partie, à cause de l’absence de lisibilité de sa politique à l’égard d’un PS en capilotade, les municipales ont été un désastre pour le PC et s’en est logiquement suivi l’échec des régionales où il a malheureusement entraîné le FdG dans sa chute.

Mélenchon présente une candidature face au peuple et avec lui et de toute manière en-dehors des appareils ( qui de toute manière se dérobent ) et on dirait bien que, jusqu’à présent, la sauce prend. Il apparaît bien qu’il soit le seul à pouvoir fédérer la vraie Gauche depuis que Montebourg s’est déconsidéré en avouant que de toute manière il soutiendrait le vainqueur des primaires que ce soit Hollande ou pire encore Valls.


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