Commentaire de Christian Labrune
sur Crèches de Noël : ayatollahs de la laïcité, libres penseurs, arrêtez de nous faire.. suer ! (Cachez cette crèche que je ne saurais voir) !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 21 décembre 2016 00:24

Il s’agit uniquement de jouer sur la fibre identitaire d’une minorité relativement nombreuse pour faire soutenir quelque chose que l’on interdirait à minorité plus petite.

@Scual

La question n’est pas celle du nombre, celle des religions qui sont majoritaires et prétendraient écraser les minoritaires.
La question, c’est que par les temps qui courent, c’est la minoritaire qui écrase. A Nice cet été, et hier à Berlin, allez donc demander aux proches des victimes si c’est au sens figuré qu’elle écrase, la « religion de paix et d’amour » !
Je suis un athée d’origine chrétienne. Les crèches de Noël ne me dérangent pas plus qu’au Louvre les peintures qui représentent la fuite en Egypte, les noces de Cana ou la rencontre au puits d’Eliézer et de Rébecca. Quand je me promène dans Paris et que je passe devant une église, j’en fais le tour, c’est reposant et je les connais toutes. Quand je me promène du côté du temple bouddhiste près du lac de Vincennes et qu’il est ouvert, j’y passe un petit quart d’heure avec les bouddhistes qui ne songent ni à me convertir ni à me botter le cul pour m’en faire sortir.

Longtemps, j’ai fréquenté le petit jardin à l’entrée de la grande Mosquée, où l’on mange des pâtisseries en buvant du thé à la menthe. Depuis quelques années, quelque chose m’empêche d’y entrer. J’ai appris entre temps que du point de vue de l’islam, du vrai, de celui qu’on trouve en lisant le Coran, je n’étais qu’un mécréant, un kâfir promis au massacre et à l’enfer. Et les Berlinois viennent d’apprendre à leur tour, s’ils ne le savaient déjà, que ce ne sont pas de vaines paroles.


Voir ce commentaire dans son contexte