Commentaire de jaja
sur Ce qu'on peut voir à Alep. Surtout, ce qu'on n'y voit pas
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@Chantecler
Répondre au facho n’a aucun intérêt...Par contre pour répondre à Chantecler qui se fait ici l’ami du facho quoi de mieux que ce petit texte de mon ami Robert :
La gauche rouge-brune”
En adoptant la vision propagandiste du régime syrien, une certaine gauche
verse dans le conspirationnisme le plus abject, se rapprochant en
cela de l’extrême-droite (voir en s’alliant avec elle !). Les puissances
occidentales, les nombreux médias bourgeois occidentaux, Al-Jazeera,
les ONG sur le terrain, et tous les acteurs qui ne partagent pas cette
vision du conflit, s’accorderaient pour nous vendre le plus gros
mensonge du 21e siècle.
Cette gauche ne voit aucun souci, en revanche, à reprendre les informations diffusées par Russia Today (RT) et Sputnik News, agences de presse du Kremlin, ou celles de SANA, agence de presse du régime syrien. Pire encore, alors que les réseaux sociaux nous permettent de manière inédite d’avoir accès à une multitude de témoignages de celles et ceux qui vivent directement la conflit, cette gauche n’accorde aucune importance à la parole des Syriens sur place, et va même jusqu’à la balayer d’un revers de la main en la qualifiant de mensongère, niant ainsi le droit à l’auto-détermination du peuple syrien.
Aujourd’hui, cette gauche a fait le choix de soutenir l’impérialisme
russe sous prétexte de refuser l’impérialisme états-unien. Elle a fait le
choix de soutenir un régime qui avait, dans les années précédant la
guerre, ouvert son économie au néolibéralisme grâce à la participation
active du Fonds monétaire international (FMI), demandé l’adhésion à
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et signé un accord de
libre-échange avec la Turquie. Voilà la réalité du prétendu « anti-impérialisme » de Bachar Al-Assad : des politiques au service de la
mondialisation néolibérale, au bénéfice d’un clan familial possédant le
pouvoir politique et le pouvoir économique, et augmentant
considérablement le chômage, la pauvreté et la précarité au sein de la
population.
En soutenant ce régime et ses alliés, cette gauche a fait le choix de soutenir les massacres de masse pratiqués à travers les sièges systématiques des villes échappant au contrôle du régime, les bombardements aériens, les barils d’explosifs lâchés par hélicoptères, les attaques à l’arme chimique, les viols, les actes de torture et les exécutions sommaires. Cette gauche a fait le choix de soutenir le déplacement et l’exil forcés de millions de Syriens et de Syriennes. Cette gauche a trahi l’internationalisme comme l’Internationale ouvrière l’avait trahi en s’engouffrant dans la Première Guerre mondiale. »