Commentaire de Luniterre
sur « Gauche » de l'arnaque ou Gauche prolétarienne ? La question de volonté politique… !


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Luniterre Luniterre 5 février 2017 20:17

@Hervé Hum

En ce qui concerne Jao Aliber, ma réponse à lui concerne clairement le nouvel équilibre envisagé et ne souffre donc pas d’ambiguïté, si on la comprend ainsi, ce qui doit être son cas, vu l’absence de réponse de sa part.

Mais je peux la préciser ainsi :

Dans la mesure où le système actuel ne répond pas aux besoins réels, de nouvelles entreprises seront probablement utilement développées, afin de parvenir à l’équilibre.

Certaines, actuellement tournées vers des objectifs socialement peu utiles, seront éventuellement à « recycler » d’une manière ou d’une autre dans cette perspective.
Mais cela relèvera des situations concrètes qu’il est manifestement trop tôt pour anticiper... !

D’autre part, si vous relisez attentivement mes articles sur le sujet, j’essaye toujours de repréciser que par valeur-travail j’entends d’abord la notion économique précise y afférente.

C’est à dire basée sur le temps
moyen de travail socialement nécessaire à la réalisation d’une tâche donnée, dans un contexte technique donné.

Pour chaque cas d’espèce, elle est donc identique et en elle-même indépendante du régime social et économique dans laquelle elle se déploie. Mais évidemment, c’est la façon de la gérer, de la prendre en compte, littéralement aussi, peut-on dire, qui est globalement différente, que ce soit dans l’entreprise ou dans la société toute entière, selon le type de régime.

A mon avis, il n’est pas abusif de qualifier de vrai socialisme un régime basé sur l’équilibre, à ce sujet, entre besoins sociaux réels et forces productives.

Lorsque cet équilibre est atteint, l’équivalent monétaire de la valeur-travail globale déployée dans la société ne peut qu’être stable, et c’est évidemment une très bonne chose.
Cet équilibre implique qu’il n’y a, nulle part, de capital accumulé prêtant à spéculation, et donc pas de bourse financière.

Que l’on appelle alors « bourse du travail » ou « de la valeur-travail », les organismes de gestion démocratique et de coordination nécessaires, pourquoi-pas... !?
Du reste, je partage, pour l’essentiel, votre philosophie concernant la responsabilité citoyenne de chacun.

Simplement, il faut partir des conditions existantes et non pas tenter de bâtir une utopie « hors sol ». C’est pourquoi la valeur-travail reste un levier économique et politique essentiel, qui permet de faire avancer concrètement la philosophie...

Luniterre


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