Les véritables puissant, ceux qui tirent les ficelles des marionettes politiques, ont bien compris l’usage qu’ils pouvaient faire de la novlangue , inventée par George Orwell pour son roman »1984« .Le principe est simple : plus on diminue le nombre de mots d’une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l’affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. c’est le rôle des tribunes, des orateurs et de leurs larbins journalopes d’œuvrer dans ce sens.

Les électeurs deviennent des sujets manipulables par les médias de masse.La simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée a pour but de rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et d’éviter toute formulation de critique radicale de l’État, l’objectif ultime d’empêcher jusqu’à la possibilité d’apparition de toute « idée » critique.Éradiquer les concepts et les idées des grands révolutionnaires que vous citez en rendant méconnaissable le lexique lui-même (que l’on ne peut pas amputer mais que l’on peut estropier) est la forme d’action préférée des nouveaux idéologues qui sont chargés d’économiser les budgets miliatires et les vies humaines pour asservir les peuples.

Tommy Douglas concluait ainsi son discours sur »Mouseland«  :  »vous pouvez enfermer une souris ou un homme, mais vous ne pouvez enfermer une idée. »