@Olivier Perriet

Certes... Mais mettez en regard l’intérêt de tous les autres (terroristes et leurs soutiens, soit l’enclave en zone palestinienne, Arabie Séoudite, Quatar et le monde occidental, les USA en tête) à faire capoter un processus de discussion devenu obligé par les multiples succès engrangés par le gouvernement syrien appuyé par les russes (entre autres). Il crève les yeux que les terroristes cèdent du terrain depuis le début du soutien aérien offert par la russie et que ça ne plait nullement à nos grands médias ni à nos dirigeants. Un aveugle le verrait.
Donc, avant toute enquête, on sait qu’en terme de probabilité c’est une aubaine pour les adversaires au gouvernement syrien et un bilan (a minima) fort mitigé pour ce gouvernement. Le leader syrien sait très bien qu’il est passé à deux doigts d’une intervention majeure des USA sur son sol en 2013 sous le motif d’une utilisation de l’arme chimique et il serait suicidaire de faire fuir son propre peuple dans une Syrie exsangue à reconstruire. Je vous rappelle qu’un sondage interne fait par un institut occidental avait montré que Bachar s’il n’était pas adulé était le moins discrédité par l’ensemble de la population que toutes les autres forces en présence en Syrie et que l’immense majorité de la population accusait les USA d’avoir créé les groupes terroristes et de les soutenir.
Donc votre thèse est plombée d’entrée par les probas. Un souhait inconscient que l’improbable soit arrivé, peut-être ?...