Commentaire de Renaud Bouchard
sur Souveraineté économique et souveraineté de défense : les vérités dérangeantes du général P. de Villiers que M. Macron a refusé d'entendre


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 août 2017 19:29

@juan
Bonjour et merci pour votre commentaire.

Vous concluez très justement à propos des media :

« Alors les médias, arrêtez, nous n’êtes rien tant que vous ne faites pas que votre travail d’information honnête ! »

cf. ci-après :

"Les institutions, de tous ordres, politiques, économiques, culturelles, sociales, syndicales, etc. produisent de l’information. Très souvent cette information est pré-digérée pour les journalistes. Ce qui leur reste, c’est de diffuser cette information, mais seulement dans certains milieux, parce que, dans d’autres, les institutions s’en chargent. Les publications faites par des annonceurs, relativement bien, se multiplient. Les groupes qui possèdent les médias contrôlent les médias, non pas de façon primitive et primaire, pour faire de la communication sur ce qu’ils font, mais indirectement aussi pour ne pas nuire à ce qu’ils font. Déjà, beaucoup de journalistes travaillent pour des groupes. Ces groupes sont en mesure de contrôler la communication à la source. Le journaliste est là pour donner la caution d’une certaine objectivité pour un public innocent.

Non seulement ils sont en voie de disparition mais ce sont souvent des alibis pris en otage pour diffuser une information qui sert les intérêts de tel ou tel groupe. C’est une vision noire mais je pense qu’on est dans le vrai. Je complète : dans de nombreuses capitales il y a déjà plus de journalistes qui travaillent pour des médias d’entreprises, de marques, d’institutions, d’annonceurs, des médias institutionnels, que de journalistes qui travaillent dans les grands médias."

http://www.acrimed.org/La-fin-du-journalisme

http://www.reseau-oudinot.com/wp-content/uploads/2012/03/Journaliste-chronique-d-une-mort-annonc%C3%A9e.pdf


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