Trêve de discours alambiqués !
Référendum préparé en un temps
tellement record qu’il est plus que probable qu’il ait été prémédité. Ceci s’inscrirait bien dans la stratégie Tsipras, qui
n’est pas avare de dramatisation de la situation de la Grèce pour
convaincre les autres pays d’Europe de retrousser un peu plus leurs
manches afin de rembourser ses dettes à sa place.
L’argent a été facile à emprunter,
il l’est moins à rendre.
La France est d’ailleurs sur la bonne
voie pour l’apprendre à ses dépens, à double titre : en tant
que créancière de la Grèce pour 40 milliards, et en tant qu’addict
à l’emprunt. Mais gageons que la gauche française fera aussi bien
le moment venu.