Fanny 14 mars 2016 23:43

Nous subissons tous un lavage de cerveau permanent. Cela peut produire deux effets opposés. Une adhésion au discours dominant d’une part, par esprit de discipline, par un besoin de croire en l’autorité.  Une méfiance généralisée vis-à-vis de toute parole publique d’autre part, suite au constat que l’autorité recourt parfois, souvent, au mensonge. Les  journalistes appartiennent dans l’ensemble au premier groupe, car ils sont embauchés sur ce critère, et aussi parce qu’il faut bien vivre.

Je crois que les citoyens membres de ces deux groupes, les « loyalistes » et les « critiques » sont dans l’ensemble honnêtes. Ils pensent vraiment ce qu’ils croient être la vérité. Mais j’ai tout de même un sérieux doute concernant les journalistes professionnels. Ils ont en effet accès à de multiples sources d’information, leur métier est de creuser, et ils doivent bien se rendre compte qu’entre les discours officiels et la réalité des agendas, il y a parfois un gouffre. Comment font-ils pour gérer cela ? Il faut bien vivre, certes, mais la déontologie du journaliste, qu’en font-ils ? Je ne les envie pas.


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