herve_hum (---.---.28.135) 21 août 2016 01:00

@Taverne

En société, chacun s’engage vis à vis des autres, ce principe est la condition d’existence de toute communauté et ce, quelle que soit sa dimension, sa grandeur.

Maintenant, relisez vous, votre préambule commence de la même manière que la déclaration universelle des droits de l’homme avec le résultat que l’on connaît.

Vous avez juste changé le mot droit par valeur.

Car les droits de la déclaration sont pris comme les valeurs sacrées et supérieures avec le même objectif, idéal .

Vous énoncez des valeurs qui ne posent pas de problèmes d’adhésion tant que cela reste un idéal a atteindre mais pas à appliquer de manière coercitive.

Car quelles sont donc les valeurs de bon sinon le droit de tout être humain de pourvoir à ses besoins primaires ?

Et que valent les valeurs dont vous parlez si elles n’ont pas de caractère contraignant ? Aucune !

De la même manière qu’un droit sans devoir d’application est vide, une valeur non respecté est vide.

Sans l’acceptation consenti de l’humanité à placer son action et donc son intelligence à respecter les valeurs et non de continuer dans le vœu pieu comme avec la déclare des droits de l’homme, il manquera toujours la partie prix à payer sans laquelle le bon n’a pas plus de valeur que le mauvais.

Ici le prix à payer est l’évolution de la conscience vers une pensée holistique de la vie terrestre, avec comme conséquence l’abandon de l’idée de souveraineté des peuples, de la propriété économique, tout en reconnaissant les autres formes de vie et des valeurs de respects qui en découle.

Mais sans remise en question du système actuel dans son fondement qu’est la propriété économique, rien ne peut changer, car c’est cette dernière qui impose sa logique et ses valeurs. Sauf à changer la cause, les conséquences seront toujours les mêmes.

On ne peut pas jouer deux parties d’échecs sur un seul plateau


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