JP94 13 mars 2017 21:05

Le concept de « fascisme de basse intensité » me semble très pertinent pour caractériser cette fascisation à son stade actuel, dans notre société.

Pour lutter efficacement contre les idées dominantes, il faut de bons outils théoriques. 
Il ne suffit pas de scander qu’on est contre ( le fascisme) 

Le fascisme (comme ceux qui le soutiennent) aime à nier son caractère de classe, et se prétend d’intérêt national, mais il est une accélération du capitalisme dans sa phase critique : sous quel régime fasciste les conditions de vie, l’accès aux études, à la santé, à l’égalité hommes-femmes, à la culture se sont-ils développés ? 
Au contraire, ce fut l’effondrement. rapide. 

Sous le fascisme en France, la ration diminua pour la plupart, la richesse produite étant pour 1/3 envoyée en Allemagne fasciste, pour soutenir son effort de guerre. tourné essentiellement contre l’URSS. Mais le sort de la population allemande fut-il enviable ? et parmi les Allemands, de nombreux Juifs spoliés, assassinés, qu’il faut bien compter ( à moins de raisonner en nazi) comme Allemands. 
La classe ouvrière ne soutint pas Hitler ( contrairement à la légende commode) et ce n’est pas pour rien. 

Le régime hitlérien, arrêté par l’URSS, tin 12 ans. Il se voulait aussi une fin de l’Histoire.Le fascisme prétend arrêter l’Histoire, mais il l’a accélérée au bout du compte. 
Il est possible que ce nouveau fascisme pour durer plus, tienne compte de ses précédentes erreurs, d’où son nouveau masque qui se laisse percer à l’Est, mais sans qu’ici il soit dénoncé : voit-on nos médias nous montrer ce fascisme en action dans les pays baltes ou en Ukraine ? jamais. 
Voit-on nos médias dénoncer cette fascisation dans le discours « xénosécuritaire » propagé ici ? jamais. 
Qui ne dit mot consent. 



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