Si j’en crois le nombre de commentaires, vous ne laissez personne indifférent et/ou votre blog a un méchant succès... Tant mieux pour vous... mais pas pour les idées que vous propulsez... Et pan !

Bon, sous une note fort longue et compte tenu de la volatilité du temps et de ce que je peux consacrer à un clavier, un écran et un processeur, je me contente pour le moment de relever «  C’est sans doute les appuis des Attali, Minc, Bergé, Drahi et les autres... » Or, pas plus tard que ce matin je lisais un article sur les proches, puis les « entourages », puis les soi-disant ralliés et soutiens... et j’apprenais qu’Alain Minc n’avait pu faire partie d’un quelconque entourage, lui et d’autres dont les noms m’échappent au moment de rédiger... Au pire, il en a « utilisé » certains qui sont maintenant... jetés.

La méthode est, d’une certaine façon, très gaullienne. Souvenez-vous, en 1958 : course de vitesse à Alger entre les poujadistes et les gaullistes. C’est Léon Delbecque qui réussit à bien circonvenir Massu, et le 13 mai, sur le balcon du GG, ils parviennent à faire dire à Salan « Vive de Gaulle ! ». Et ensuite, Delbecque qui croit pouvoir proposer au général une organisation se fait vertement rembarrer et disparaît des écrans... Mais là, on est devant ce qui est un coup d’état (vite légalisé par le président Coty qui appelle de Gaulle comme Président du Conseil), ce qui ne sera pas le cas avec Macron en 2017...

Gaullien aussi, notons-le au passage, le fait de ne pas s’enfermer à l’avance dans les précisions d’un programme, mais de surfer sur une attente populaire, se dire hors parti et au-dessus des partis (avant d’en laisser un se créer car le régime est parlementaire et suppose une entité présentant des candidats à la représentation nationale), et accorder ses premiers soins aux militaires... 

Je reviendrai vers vous, Sigismond !