Decouz 27 juin 2017 09:24

Il est vrai que les assimilations phonétiques indépendantes de tout étymologie son fréquentes à la fois chez certains auteurs et dans la mémoire populaire, par exemple les différents saints portant le nom d’Antoine finissent pas faire un compact qui ne tient pas compte des différents individus qui ont porter ce nom.
Parfois comme chez St Thomas, il y a des assimilations de sens à qui n’ont pas de raison étymologique, simplement à partir de sons plus ou moins commun ; si on peut contester cet usage, sauf poétiquement, dans les langues évolutives, il est plus logique dans les langues sacrées, qui ne sont pas ou peu évolutives et où la relation son/orthographe est plus rigoureuse (totalement en sanskrit par exemple).
Mais le Jésus français ne sonne pas comme le « Jiseuss » anglais ni comme ses équivalents dans les autres langues, qui sont tout autant éloignées de la prononciation d’origine.
Le genre littéraire des Evangiles est celui des écrits juifs narratifs, pas de biographie précise, pas de description des lieux, pas de précisions psychologique sinon des indications sommaires, la trame n’est pas continue, c’est une succession de tableaux à visée exemplaire ou pédagogique. Quelle que soit l’opinion que l’’on puisse avoir sur les visions par exemple de Catherine Emmerich, elle donne une idée de ce que peut être une chronique précise des évènements.


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