lundi 22 juin 2009 - par
En l’absence de cet arbitre, Jean-Paul Alduy est certain de gagner les élections dimanche prochain. D’autant que le maire sortant jouit d’une très bonne côte de popularité chez ses administrés.
Alduy bientôt réélu ?
Le sénateur et maire sortant Ump arrive en tête du premier tour de la municipales partielle avec 42% des voix.
Ces chaussettes avaient fait parler d’elles à Perpignan et dans la France entière. Le scrutin de mars 2008 avait été invalidée pour cause de fraude électorale. On avait retrouvé des bulletins dans la chaussette du président du bureau de vote… Le maire sortant, l’UMP Jean-Paul Alduy, élu avec 574 voix d’avance, devait donc repasser devant les urnes. Le Conseil d’état ayant annulé le scrutin.
Le 21 juin, les électeurs se prononçaient donc à nouveau pour élire leur nouveau maire… qui pourrait être l’ancien. Avec 42% des voix, Jean-Paul Alduy devance largement sa concurrente sérieuse, la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, celle qui avait révélé le scandale de la chaussette. Dimanche, cette dernière était à la tête d’un large front de gauche (PS, PSC, PRG, MRC, CDC…).
Avec 25% des voix elle est en progression. Mais sa coalition « anti-Alduy » masque mal les divisions internes. Les divers gauche conduits par l’ancien socialiste Jean Codognès qui rassemblait le MoDem et les Verts ont atteint le score honorable de 15%. Le divers droite François Rivière arrive en quatrième position devant le Front national, éliminé pour le second tour.