vendredi 21 décembre 2007 - par Babar

Au Tchad, le procès de l’Arche de Zoé commence

103 enfants, 6 Français et 20 ans de prison. Le 25 octobre dernier six membres de l’association humanitaire l’Arche de Zoé sont interpellés. Leur crime : avoir tenté de faire sortir 103 enfants tchadiens de leur pays. Le Tchad avait alors vivement réagi en arrêtant ces Français dont le procès s’ouvre aujourd’hui à N’djamena, la capitale tchadienne.

Ils comparaissent devant la chambre criminelle. La justice tchadienne les poursuit pour « escroquerie » et « enlèvement de mineurs en vue de compromettre leur état civil ». Ils risquent jusqu’à vingt ans de prison.

< !—[if !supportEmptyParas]—>< !—[endif]—> Il n’y a aucune raison de penser que les membres de l’Arche de Zoé n’agissaient pas dans un but humanitaire quand ils sont allés chercher ces 103 enfants à Abéché. La ville, située à l’est du Tchad, est aussi voisine du Darfour. Leur tort : avoir enlevé ces enfants, qu’ils ont fait passer pour des orphelins du Darfour, pour les emmener à des familles françaises censées les adopter.

Après une instruction qui a duré quarante jours, le procès a commencé ce matin. « Selon Gilbert Collard, avocat de la défense, les accusés vont expliquer qu’ils n’étaient pas venus ici pour faire du tort à quiconque, mais pour sauver des vies à tous prix. Eric Breteau, le président de l’association l’Arche de Zoé à tenu à prendre la parole », rapporte RFI.

< !—[if !supportEmptyParas]—>< !—[endif]—>Ce que confirme aujourd’hui la journaliste de France-3 Marie-Agnès Péleran. Cette dernière, qui avait accompagné l’association, déclare aujourd’hui à propos des membres de l’association : « Ce sont des gens très sincères, très convaincus, très en colère aussi, en révolte contre le fait qu’ils estiment qu’il ne se passe pas grand-chose au Darfour d’efficace pour prendre en charge les gens ».

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