mercredi 19 août 2009 - par

Braquage de la banque Fortis, un troisième mineur arrêté

Il est présumé complice dans le braquage d’hier mardi, au 106 rue Monge (Paris 5ème). Deux de ses complices, un jeune homme et une jeune fille de 17 ans également, ont été interpellés au moment des faits par la BRI et la 3è DPJ.
 
Les faits commencent vers 10h45 hier mardi lorsque les trois malfaiteurs, les visages dissimulés sous des cagoules pénètrent dans l’agence bancaire du 106 rue Monge, dans le 5ème arrondissement de Paris. Ils demandet à se faire remettre la caisse, mais ignorent que cet établissement n’en possède pas. Ils exigent d’accéder au coffre qu’il leur restera inaccessible, puis s’attaque, rapporte le Figaro à la « salle des compartiments clients » pour vérifier qu’il n’y avait pas de « compartiment agence ». 
 
Leur forfait est interrompu par l’arrivée inopinée de la police qui les oblige à prendre la fuite par les issues de secours sans heureusement prendre d’otage ni blesser quiconque, ce que confirme un porte-parole de BNP Paribas Fortis qui précise également, dans le Parisien, qu’ « une alarme automatique [...] s’est déclenchée en milieu de matinée lorsque les braqueurs sont entrés dans la banque, armés ». 
 
 
Des policiers d’élite étaient sur place et un hélicoptère survolait le quartier, surveillant les toits, issue par laquelle le troisième braqueur aurait pu prendre la fuite. Mais c’est finalement dans le Val-de-Marne, d’où il est originaire (à l’instar de ses deux complices), que ce troisième larron a été arrêté mercredi. 
 
Ses deux complices dont une « très belle » jeune fille selon les témoignages se sont fait cueillir par la police dans le « jardin d’une résidence donnant sur le square d’Adanson ». De l’avis d’un témoin qui s’exprime dans le Parisien, « s’ils avaient sauté une petite barrière, ils auraient pu s’enfuir par la rue Censier ».
 
La demoiselle n’a opposé aucune résistance contrairement à son compère qui a donné du fil à retordre aux policiers de la 3e Division de police judiciaire (3e DPJ) où ils ont été emmenés en garde à vue. Le jeune homme est connu défavorablement des services de police. De source policière il a déjà « été condamné à 41 reprises entre 2006 et 2008 pour vols à l’arraché, vols avec violence et dégradations ».
 
La jeune fille quant à elle a « commis, selon la même source, des faits mineurs : des menaces et des dégradations ». Selon une technique maintenant éprouvée, l’adolescente aurait « servi de cheval de Troie, souligne le Parisien, pour pénétrer dans l’établissement bancaire ». Son physique agréable et sa mise avenante ont déjoué l’attention des employés qui lui ont ouvert l’établissement sans hésiter. 
 
 



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