Casse-tête dans les conseils de classe
Quels sont les critères ? En premier lieu le « respect
du règlement intérieur », puis « la participation de l’élève à la vie
de l’établissement et aux activités organisées ou reconnues par l’établissement »
- participation active aux activités du
foyer socio-éducatif, de l’association sportive ou de toute autre association
ayant son siège dans l’établissement, implication dans des actions santé,
prévention, participation active à des actions éducatives à la sécurité
routière, tutorat envers de plus jeunes élèves, action envers les personnes
âgées ou handicapées, action contre les discriminations, participation à une
action de solidarité internationale, action en faveur du développement durable...
Enfin les attestations scolaires de sécurité routière et l’attestation de
formation aux premiers secours « pourront être prises en compte ».
Quels sont les objectifs déclarés ? Ils sont ambitieux : il s’agit de « donner aux élèves des repères de comportement qui leur permettent de s’intégrer dans la société et d’être, à l’âge adulte, de vrais citoyens. C’est aussi de marquer le lien entre la scolarité, la vie scolaire et la vie sociale. »
Quelle est la méthode préconisée ? Elle apparaît étrangement « positive » : « Il s’agit, par une démarche de valorisation de l’engagement des élèves, d’encourager leur esprit de solidarité, leur civisme et de développer leur autonomie. Cependant, une absence d’engagement ne doit pas pénaliser un élève. C’est pourquoi cette évaluation ne peut être que positive. »
Pour les partenaires des conseils de classe, cette obligation d’évaluation
se présente comme un casse-tête : du côté des parents d’élèves,
Au fond, s’agit-il d’évaluer des savoir-être, ou des manières d’être ? Et comment faire la différence entre les élèves perturbateurs, caustiques, aux comportements destructeurs et immoraux, des élèves qui manifestent, par des formes de rébellion, un prometteur esprit critique ?