lundi 3 octobre 2005 - par

Des organisations terroristes implantées en France ?

Une semaine après la première intervention antiterroriste, très médiatisée, une seconde opération a été menée ce matin lundi 3 octobre dans le Loiret du côté de Montargis. Cette information vient d’être confirmée par le Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. L’opération antiterroriste aurait été menée par les policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Les deux interpellations sont liées l’une à l’autre, elles s’imbriquent dans une même enquête et sont le fruit de longues années de surveillances, mais le ministre de l’intérieur n’indique pas s’il s’agit du même réseau terroriste. Les interpellations doivent être réalisées au bon moment afin que les chefs d’inculpations soient suffisant pour mener une action en justice suivie de sanctions.

Plusieurs hommes ont été interpellés, dont deux profils qui intéressent de près les enquêteurs depuis deux ans. Ce sont des hommes âgés d’une vingtaine d’années, convertis à l’Islam, et semblent être proches de Safé Bourada qui était ciblé par la première intervention antiterroriste donnée la semaine dernière dans les Yvelines à Trappes et dans l’Eure à Evreux. Safé Bourada serait le chef présumé de se groupe d’islamistes qui vient d’être interpellé ce lundi 3 octobre.

Safé Bourada âgé de 35 ans, est un ancien éducateur spécialisé qui avait déjà fait l’objet d’une arrestation et avait été condamné à 10 années de réclusion dans une affaire qui impliquait des islamistes à Chasse-sur-Rhône, il s’occupait de la logistique des attentats de 1995. Il avait été libéré en 2003.

Se pose donc la question des libérations des prisonniers impliqués dans des affaires terroristes.

La cellule Bourada a donc des vraisemblablement des ramifications, et on peut s’attendre à de nouvelles arrestations. Toutefois, Nicolas Sarkozy, interrogé sur RTL, affirmait que les personnes impliquées dans le coup de filet antiterroriste ce matin n’étaient "pas sur le point" de faire des attentats mais qu’ils en avaient vraisemblablement l’intention.




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