mardi 30 juin 2009 - par
L’éducation nationale compte 283.772 enseignants titulaires. Selon Le Point, 127.399 d’entre eux « auraient au moins eu un jour d’arrêt maladie ». Ces chiffres concernent essentiellement les professeurs des écoles (écoles maternelle et primaire). 45 % d’entre eux, rapporte les Echos, « auraient posé un arrêt pour raison de santé pendant l’année scolaire 2007-2008. Deux fois plus que ce qui est observé pour les salariés du privé ».
L’étude rapporte par ailleurs que « sur dix jours d’absence des professeurs (quelle qu’en soit la raison), six sont réellement remplacés et non huit ». Le ministre, qui préfère parler de « continuité du service public », estime qu’il « faut persévérer et optimiser le niveau de remplacement ».
Enseignants absents, Luc Chatel ne polémique pas
Près d’un enseignant sur deux a posé un congé-maladie en 2007-2008. C’est ce que révèle une étude confidentielle rendue publique par RTL. Luc Chatel, le nouveau ministre de l’éducation, ne souhaite pas polémiquer sur ces chiffres.
L’éducation nationale compte 283.772 enseignants titulaires. Selon Le Point, 127.399 d’entre eux « auraient au moins eu un jour d’arrêt maladie ». Ces chiffres concernent essentiellement les professeurs des écoles (écoles maternelle et primaire). 45 % d’entre eux, rapporte les Echos, « auraient posé un arrêt pour raison de santé pendant l’année scolaire 2007-2008. Deux fois plus que ce qui est observé pour les salariés du privé ».
En moyenne, souligne l’étude, les professeurs des écoles sont absents 11 jours par an, quelle qu’en soit la raison, contre 9 jours pour les salariés du privé.
Si un grand pourcentage de ces arrêts se situent avant et après les vacances de Noël, « ce qui s’explique par les grippes et les gastro-entérites saisonnières » souligne le Point, un grand nombre d’arrêts tombent aussi en fin ou en début de semaine au mois de mai, période de ponts. La médecine du travail n’existe pas dans l’Éducation nationale, ce qui rend les contrôles impossibles.
Luc Châtel, le nouveau ministre de l’éducation, relativise ces chiffres et ne souhaite visiblement pas jeter de l’huile sur le feu. Relativisant ces chiffres il souligne au micro de RTL qu’on « a plus de chance d’être malade quand on travaille au contact du public que lorsqu’on travaille seul dans son bureau ».
Si un grand pourcentage de ces arrêts se situent avant et après les vacances de Noël, « ce qui s’explique par les grippes et les gastro-entérites saisonnières » souligne le Point, un grand nombre d’arrêts tombent aussi en fin ou en début de semaine au mois de mai, période de ponts. La médecine du travail n’existe pas dans l’Éducation nationale, ce qui rend les contrôles impossibles.
Luc Châtel, le nouveau ministre de l’éducation, relativise ces chiffres et ne souhaite visiblement pas jeter de l’huile sur le feu. Relativisant ces chiffres il souligne au micro de RTL qu’on « a plus de chance d’être malade quand on travaille au contact du public que lorsqu’on travaille seul dans son bureau ».
L’étude rapporte par ailleurs que « sur dix jours d’absence des professeurs (quelle qu’en soit la raison), six sont réellement remplacés et non huit ». Le ministre, qui préfère parler de « continuité du service public », estime qu’il « faut persévérer et optimiser le niveau de remplacement ».