lundi 22 décembre 2008 - par

Exercice de simulation anti-terroriste à l’Intérieur

Bombay est encore dans toutes les mémoires. Ainsi que la découverte, la semaine dernière, de bâtons d’explosifs au Printemps. C’est pourquoi aujourd’hui, lundi 22 décembre, Michèle Alliot-Marie présentait un « exercice destiné à tester la réaction des services du ministère de l’Intérieur en cas d’attentats et prise d’otage massive simultanés ».

Les staffs au grand complet du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police étaient présentw ce matin pour cette démonstration qui se déroulait en visio-conférence avec les préfectures de Lyon et de Marseille.

Michèle Alliot-Marie a déclaré que si « notre pays n’est pas plus menacé que d’autres, nous devons être capables de nous adapter à tous les risques d’attentats ».

« En vertu du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, c’est le ministère de l’Intérieur qui est chargé de la « conduite opérationnelle de la gestion interministérielle des crises  » sur le territoire national », précise l’Afp.

Ce qui explique pourquoi une cellule de crise sera installée dans les locaux du ministère. Des travaux qui commencent en début d’année et finiront pendant l’été 2009.

Voici le scénario de ce terrorisme-fiction : attaque d’une tour de la Défense par un groupe armé. Prise d’otages, 8 morts et 35 blessés. Puis fusillade et prise d’otages à Lyon, dans le quartier d’affaires de la Part-Dieu. 2 morts et 4 blessés. Retour à Paris avec un attentat à la bombe, gare Montparnasse. Attaque du Crillon. 8 hommes en armes et tuent une trentaine de personnes (dont 10 gendarmes et 2 preneurs d’otage).Puis une bombe explose Porte Maillot, au Palais des Congrès qui fait 25 morts et 200 blessés. A Marseille une kamikaze se fait exploser et tue avec 9 personnes dans la gare routière. Un avion transportant 85 passagers est détourné d’Orly vers Le Bourget. Un otage abattu par les 4 preneurs d’otages qui sont tués à leur tour. En situation réelle, a estimé la ministre de l’Intérieur, il faudrait une heure pour rassembler les forces de polices concernées.

« Selon le déroulement de l’exercice, les deux unités d’élite que sont le RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) et le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) ont dû engager presque l’ensemble de leurs effectifs » souligne l’Afp.

Si un tel cas devait se produire, a estimé Michèle Alliot-Marie, il faudrait mettre en place le plan Vigipirate maximum, c’est-à-dire arrêter le trafic aérien et les transports en commun et fermer les lieux d’enseignement.

Un autre exercice de ce type est prévu aux environs du jour de l’an.





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