Google Earth était déjà un outil précieux pour les
études scientifiques de la Terre
(pr exemple, http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-google-2005-10-18.xml)
ou permettait des « balades insolites » (http://abonnes.lemonde.fr/web/portfolio/0,[email protected],31-794972,0.html).
Depuis Londres, où s’est réunie l’AGI2006 (Association for
Geographic Information), Michael Jones, directeur technique de Google Earth, a
annoncé la mise à disposition d’une interface simplifiée de ce que les
utilisateurs de la version premium Google Earth Pro pouvaient déjà faire
fonctionner : par déplacement d’une barre coulissante, chacun fait défiler
des clichés satellite par ordre chronologique.
Les exemples présentés donnent une idée de l’intérêt des
pistes d’observation ouvertes : des scientifiques ont suivi le trajet d’un
requin-baleine grâce à un GPS, la progression d’un moyen de transport peut être
contrôlée, tous les satellites géostationnaires en orbite autour de la Terre peuvent être suivis, l’état de dégradation de certaines zones
naturelles, par confrontation des vues aériennes récentes avec de plus
anciennes, peut être évalué. La mémoire de l’évolution des paysages, comme la fonte des neiges du Kilimandjaro au
fil des trente dernières années, pourra être conservée sous forme de chronique
de leur disparition ou de leur apparition.
Microsoft représenté à cette assemblée par Vincent Tao, directeur de MSN
Virtual Earth, a commenté les améliorations apportées à Virtual Earth, comme la
possibilité d’observer certaines zones vues du ciel sous un angle incliné,
ou la fonction nouvelle de téléguidage de véhicules virtuels dans des villes
américaines, support prometteur d’un nouveau mode de diffusion de la publicité.
« Je suis prêt à parier que les
propriétaires [des magasins à côté desquels passe l’utilisateur] voudront
vraiment y apposer leur logo. »