jeudi 14 septembre 2006 - par

Google Earth pour revoir les neiges du Kilimandjaro

 

 Google Earth était déjà un outil précieux pour les études scientifiques de la Terre (pr exemple, http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-google-2005-10-18.xml)
ou permettait des « balades insolites » (http://abonnes.lemonde.fr/web/portfolio/0,[email protected],31-794972,0.html).
Depuis Londres, où s’est réunie l’AGI2006 (Association for Geographic Information), Michael Jones, directeur technique de Google Earth, a annoncé la mise à disposition d’une interface simplifiée de ce que les utilisateurs de la version premium Google Earth Pro pouvaient déjà faire fonctionner : par déplacement d’une barre coulissante, chacun fait défiler des clichés satellite par ordre chronologique.

 Les exemples présentés donnent une idée de l’intérêt des pistes d’observation ouvertes : des scientifiques ont suivi le trajet d’un requin-baleine grâce à un GPS, la progression d’un moyen de transport peut être contrôlée, tous les satellites géostationnaires en orbite autour de la Terre peuvent être suivis,  l’état de dégradation de certaines zones naturelles, par confrontation des vues aériennes récentes avec de plus anciennes, peut être évalué. La mémoire de l’évolution des paysages,  comme la fonte des neiges du Kilimandjaro au fil des trente dernières années, pourra être conservée sous forme de chronique de leur disparition ou de leur apparition.

Microsoft représenté à cette assemblée par Vincent Tao, directeur de MSN Virtual Earth, a commenté les améliorations apportées à Virtual Earth, comme la possibilité d’observer certaines zones vues du ciel sous un angle incliné, ou la fonction nouvelle de téléguidage de véhicules virtuels dans des villes américaines, support prometteur d’un nouveau mode de diffusion de la publicité.  « Je suis prêt à parier que les propriétaires [des magasins à côté desquels passe l’utilisateur] voudront vraiment y apposer leur logo. »

 




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